[PRESSE/INTERNET] Essais du C4 Cactus

[C-Benjamin]

L'Argus annonce son essai pour lundi !

[Thomasd]

Enfin

[C-Benjamin]

Autoplus également :

Surprise ! Auto Plus a testé le C4 Cactus. Rendez-vous le 9 juin à 20h sur autoplus.fr pour découvrir notre essai exclusif du SUV compact de Citroën.

Le C4 Cactus ? Toute la presse en parle, et ce n’est pas prêt à s’arrêter ! Citroën organise, en ce moment même, les premiers essais du modèle. Évidemment, Auto Plus ne pouvait manquer une telle occasion. C’est Nicolas Bernard, chef du service des essais de la rédaction, qui a la primeur de rouler dans le SUV compact.

Qu’en pense t-il? Réponse le lundi 9 juin à 20h sur autoplus.fr avec le premier essai vidéo exclusif du baroudeur.
Tour du propriétaire

Du look au confort en passant par l’agrément de conduite... notre journaliste-essayeur vous proposera un petit tour du propriétaire avant de retrouver un essai plus complet dans le n°1345 d’Auto Plus disponible en kiosques et sur iPad (appli Auto Plus HD) dès le vendredi 13 juin 2014.

http://news.autoplus.fr/news/1483464/essai-video-teaser-SUV-Citroen-C4-Cactus

[Thomasd]

C'est marrant on dirait que la presse a déjà testé le Cactus mais qu'elle n'a pas le "droit" de le diffuser avant lundi soir  

[C-Benjamin]

Ben c'est ça à mon avis. A voir si elle est au programme de Direct Auto ce soir et de AutoMoto et Turbo demain.

[C-vava]

je pense que les journées d'essais sur des circuits dans les régions on été pour les personnels PSA et certainement des journalistes peut être pas en même temps mais quoi que.
Pour moi c'est certain les journalistes ont essayé et attendent le feux vert pour diffuser leurs articles.
Hier ma femme qui après avoir vu la cactus est retourné m'attendre dans la voiture m'a dit j'ai vu pendant ce temps 5 personnes entrer dans la concession et visiblement les 5 personnes (qui n'étaient pas ensemble et ne se connaissaient pas) ne venaient que pour voir la C4 cactus

[Thomasd]

Vivement ce soir lundi

[C-vava]

Rien ne remplace quand même un essai personnel.

[C-vava]

Citroën Cactus : nos journalistes cherchent la concurrente
La grande qualité de la nouvelle Citroën est de rouler sur des voies peu fréquentées. Mais nous avons trouvé, à Auto-Addict, des bases de comparaison.

Citroën le dit et le répète, sa nouvelle C4-Cactus n'est comparable à aucun véhicule existant. Sans doute, même si notre essai complet va bientôt vous en dire plus. Mais en attendant, elle a une taille, des prestations et un tarif qui la placent forcément en face de concurrentes qui ne vont pas se laisser faire. Tous séduits par le design novateur, l'ergonomie de l'habitacle inhabituelle et les couleurs pimpantes de cette petite urbaine de loisirs déjà chevronnée, nous nous sommes pourtant livrés à l'exercice qui consiste à rechercher quelle voiture on pourrait acheter à la place.

Car passé le coup de coeur vient le temps de la réflexion et de la raison. Dès le 15 juin, en concession, vous serez confrontés comme nous aux mêmes questions. Nous les avons devancées et voici l'état de nos réflexions, saisies à froid, alors que nous ne l'avons pas encore conduite. En réalité, une situation très répandue pour beaucoup d'acheteurs qui ne lisent pas les comptes rendus d'essais, ce qui ne sera pas le cas pour vous en parcourant Auto-Addict.





A voiture clivante, positionnement marketing clivant. La nouvelle Cactus veut aller au-delà des traditionnels segments automobiles et ce "crossover" de 4,16 m de longueur se bat plus contre des icônes du marché des citadines comme la Mini que sur celui des SUV compacts comme la Peugeot 2008. Sans forfanterie, nous la comparons volontiers, dans l'esprit de la banlieue ouest parisienne, à la récente Mini ou encore, dans le même segment, à une DS3.

Nous la verrions bien, en effet, comme la voiture de "madame", pour du porte-à-porte ou, plus rarement, aller en week-end à la campagne à 200 km de là. Bref, pas une routière ou une familiale mais bien le petit bijou trendy de la classe aisée pour qui c'est moins le prix qui compte que l'image branchée qui s'en dégage.
Alors justement, à propos de prix, c'est la stupeur ! Car la Cactus n'est pas du tout une "voiture essentielle", comme la qualifiait Citroën lors de la révélation du concept car. Il n'est même pas abordable... Pour peu que l'on choisisse une motorisation diesel suffisante pour ne pas se soucier des dépassements sur autoroute ou voie rapide, en l'occurrence le 1.6 BlueHDi de 100 ch en boîte manuelle (ou en 92 ch avec la boîte pilotée) pour la Cactus. Pour la Mini, on est sur le même tarif avec le 1.5 D de 95 ch ! À partir de 18 900 euros pour la première, et 18 700 euros pour la seconde... Et encore, à ce prix-là, pas question dans l'une comme dans l'autre d'accéder à l'air conditionné ou à la variation des couleurs entre la carrosserie et les accessoires.
Intéressons-nous donc au deuxième niveau de finition - le coeur de cible en sabir marketing - qui vous permettra d'être correctement équipé : climatisation en plus, donc, barres de toit, antibrouillard et... c'est tout ! À 21 600 euros pour la Mini Cooper D, on demeure très proche de la Cactus Feel Edition qui offre les mêmes équipements pour 21 300 euros. Et, dans un cas comme dans l'autre, toute la personnalisation des couleurs de carrosserie et des accessoires tient dans un catalogue d'options bien fourni. Pour y remédier, dans un cas comme dans l'autre, des "packs" regroupent les fonctions essentielles comme le Bluetooth, le régulateur de vitesse ou encore la caméra de recul. Et, regardez bien, les prix sont identiques lorsqu'on les additionne. Les écoles de commerce ont bien travaillé et Citroën a rapidement compris que c'était la voie à suivre.
Et ce n'est même pas une DS ! Bon, vous me rétorquerez que l'une est une trois portes (mais la 5 portes arrive, lisez notre article) et l'autre une cinq portes, l'une assez éloignée d'un SUV ou d'un crossover puisqu'elle cultive l'art du néo-rétro, alors que l'autre tente d'explorer un autre univers plus en phase avec la position haute de conduite et la praticité d'un break haut sur pattes... Mais je n'en démords pas, pour rouler au quotidien entre mon boulot, l'école des enfants et mon supermarché de l'Ouest parisien, je préfère la Mini, qui ne se démodera pas - c'est même une valeur sûre à la revente ! -, plutôt qu'une Citroën Cactus, même sympa pour sa bouille inédite qui n'est même pas une DS alors qu'elle est au même prix !


Dans le genre non conformiste, la C4 Cactus va trouver sur sa route un pionnier du genre, le Nissan Juke. C'est un peu l'histoire de la voiture essentielle contre la voiture superflue. Deux façons distinctes de sortir du rang qui pourraient paradoxalement séduire la même clientèle en quête d'originalité. Pourtant, presque tout les oppose, à commencer par leurs styles, outrageusement démonstratif pour le Nissan, d'une originale sobriété pour la Citroën.

Dans le segment des petits crossovers défriché en 2010 par le Juke (4,13 m contre 4,16 m pour le Citroën), la C4 Cactus fait profil bas 4 ans plus tard. 9 cm sous la toise du Nissan, elle fait aussi ceinture, 4 cm plus étroite malgré ses "airbumps" apparents. De quoi soigner sa pénétration dans l'air, et par là sa consommation, nettement inférieure.

Car il faut dire que la Cactus est en outre quelque 150 kg plus légère que le Juke, ce qui lui permet de se contenter de frugaux petits 3 cylindres 1,2 litre essence en entrée de gamme quand le Juke mobilise un 4 cylindres 1,6 litre pour des performances pourtant approchantes. Un avantage que la Cactus conserve pour les versions diesel, à la fois plus dynamiques et plus sobres que celles correspondantes du Juke.


Mais ce format contraint a imposé aux architectes Citroën de se creuser la tête pour dégager de la place à l'intérieur, ce qui a notamment débouché sur une originale banquette avant pour les versions à boîte robotisée. Ou comment faire plus avec moins quand le Juke se distingue par une imposante console centrale en forme de réservoir de moto qui n'a d'autre fonction que celle de se faire remarquer. Car là encore, le style intérieur du crossover Nissan est aux antipodes de celui de la Citroën, dont les lignes tendues et les matériaux mats expriment mieux qu'un long discours le concept pas toujours évident de la voiture essentielle : se faire remarquer, certes, mais sans en rajouter...

Il faut lever d'entrée une ambiguïté avec cette voiture. Pourquoi donc Citroën l'a-t-il baptisée du sigle de la catégorie supérieure alors qu'elle emprunte son châssis et ses dimensions à la C3 ? Une certaine C3 Picasso pourrait même se sentir fortement visée, voire un Peugeot 2008 dont elle reprend le châssis. Simplement, afin de se justifier, Citroën tire prétexte d'un empattement allongé de 6,5 cm pour égaler celui de la C4 à 2,60 m. Mais elle est beaucoup plus étroite que sa soeur aînée. La vraie raison se cache sans doute derrière la réorganisation de la gamme Citroën autour du concept de la voiture essentielle dont la Cactus est le premier exemple. Autant sur la Cactus, le résultat apparaît aussi intelligent que novateur, autant, en revanche, on voit mal comment Citroën va pouvoir gravir les segments avec des acheteurs de plus en plus âgés et conformistes.
Là où celle qui aurait dû s'appeler C Cactus, tout simplement, va faire la différence, c'est dans la confrontation directe avec ses rivales. En apportant une fraîcheur inhabituelle dans le segment où frayent quelques crossovers urbains et en osant une réorganisation de l'habitacle et de la façon de vivre avec son tableau de bord, cette Cactus va en piquer quelques-uns, et notamment le Dacia Duster. En se voulant crossover au moins en apparence, la Cactus braque inévitablement l'attention sur le Dacia Duster, qui se veut lui aussi malin, décalé et à prix... essentiel. Car bien avant la Cactus, il a été conçu comme la Citroën, avec un objectif d'originalité maximale pour un prix de revient ultra-serré. Il l'est même tellement que le Duster ridiculise Citroën et ses prix faussement attractifs.
La C4 Cactus Blue HDi 100, avec la boîte mécanique, pointe en effet à 22 400 euros, dont on pourra soustraire 150 euros de bonus. À ce tarif, on peut directement viser le haut de gamme Dacia, c'est-à-dire un Duster dCi 110 Prestige à... 17 400 euros ou 19 400 euros en 4x4 avec un malus de 150 euros. Les montagnards n'hésiteront pas une seconde, car le Duster paraît en outre plus dur à la tâche et corvéable à merci alors que la Cactus est plus taillée pour le baroud urbain et le raid au supermarché. Cela se paie en revanche à la pompe, car la consommation moyenne du Duster 4x4, à 6,1 l est éclipsée par les 3,9 l de la Cactus.
Beaucoup plus légère (225 kg !) et moderne, la Citroën a la partie facilitée par ses dimensions réduites (- 15 cm en longueur et hauteur, - 9 cm en largeur). Le Duster est du coup plus spacieux, offre un coffre nettement plus grand et, au bilan, un usage plus polyvalent. Mais, bien que récemment remis à niveau, son habitacle a l'air antique à côté de celui de la Cactus. Deux écoles s'opposent, mais on peut parier que le prochain Duster en préparation se rapprochera beaucoup de l'expérience Citroën qui sera observée de près par l'ensemble des constructeurs.

[magnoliasforever]

Bien argumenté ! J'ai tout lu !

[Thomasd]

L'essai de l'Argus sera publié de manière imminente

[Invité]

J'adore le coup du à 21.000 euros vous avez la climatisation les barres de toit et c'est tout...Bravo le manque de professionnalisme !!Faudrait que ce journaliste aille plutôt parler chiffons dans un magazine de mode je pense...

[C-vava]

EXCLUSIF - Parmi les modèles les plus attendus de l'année, la nouvelle Citroën bouleverse les codes automobiles. Le Figaro l'a essayée en avant-première.


La Cactus n'est pas une automobile. C'est une survivante. Sa gestation, ralentie par les années de crise et contrariée par une réorientation du concept, a débuté en 2006. Elle est le fruit d'une réaction épidermique à l'égard de la Logan, le modèle low-cost de Renault, qui monopolise alors l'espace médiatique. Couvée par Vincent Besson, le directeur du produit, et Jean-Pierre Ploué, le directeur du design de PSA, l'étude C-Cactus arrive au salon de Francfort 2007 sous l'étiquette «essentielle», c'est-à-dire un véhicule simple mais pas bas de gamme. Tout le monde loue une intelligence de conception et une créativité inscrites dans les gènes de la marque. Mais l'audace de cette anti-Logan ne passe pas la rampe des tests auprès de la clientèle. Celle-ci n'est pas prête à acheter un véhicule qui renonce à sa planche de bord. Si au final le concept a dérivé, l'essentiel a été préservé, à savoir un parti pris en termes d'équipements afin de demeurer, pour la plupart des modèles, sous la tonne, et une bouille ronde et malicieuse qui lui vaut de s'affranchir de toute étiquette sociale.
• Une bulle d'air marin



Partout où elle passe, la Cactus capte l'attention. Les gens en terrasse se retournent ; les passants s'arrêtent ; les automobilistes font demi-tour. Autour de lignes douces et lisses comme un galet qui annoncent l'identité stylistique de la gamme C de Citroën, les designers ont imaginé un crossover surbaissé difficile à ranger dans une catégorie. Aussi compacte qu'une Peugeot 2008 mais dotée du même empattement (2,60 m) que la C4, la Cactus s'ingénie à brouiller les cartes. Quant aux protections ceinturant la carrosserie et évoquant, pour les uns une tablette de chocolat et, pour les autres, les pare-battages d'un voilier, elles n'ont pas fini de faire débat.
• Une ambiance épurée et raffinée

Répondant à la finition Trendy, un niveau 2 Feel enrichi des rétroviseurs et des barres de toit blancs, associée au pack Habana, notre Cactus n'a rien d'un modèle au rabais. Certes, les contre-portes et la partie basse du tableau de bord sont réalisées en plastique dur, mais le traitement de certains éléments renvoie aux catégories supérieures. La planche beige et les bandes de velours garnissant les sièges rompent avec la monotonie des ambiances germaniques. Apportant une touche d'originalité, le couvercle de la grande boîte à gants traité comme une mallette et les sangles de portières s'inspirent de l'univers des selliers. Facturé 600 euros, le toit en verre panoramique participe à la luminosité d'un habitacle collant à l'air du temps avec sa tablette à écran tactile 7 pouces pilotant toutes les fonctionnalités, y compris la climatisation et les applications contenues dans la clé 3G. On a apprécié l'assise des sièges d'une largeur inusitée et la capacité de chargement, dignes d'une grande. Reste que les vitres arrière se contentent d'un modèle à compas tandis que la banquette arrière ne permet pas d'obtenir un plancher plat et se prive, jusqu'en 2015, d'un système fractionnable. Enfin, cette voiture simple mais espiègle ne fait pas l'impasse sur la sécurité. Outre la possibilité de disposer de l'appel d'urgence (300 €), elle inaugure un airbag passager de 120 litres placé au sommet du pare-brise.
• Facile en ville


Malgré de faux airs de SUV et une garde au sol rehaussée de 20 mm par rapport à la C4, la position de conduite n'est pas surélevée. On y est assis comme dans une berline. Avec une faible hauteur de surfaces vitrées, l'ambiance à bord est proche de celle qu'on observe dans une Mini. La visibilité périphérique est bonne, hormis de trois quarts arrière, la faute à un montant de custode très épais. Reste que notre Cactus d'essai a révélé d'excellentes prédispositions à un usage urbain. Sa longueur reste raisonnable, ses commandes sont douces et son 3-cylindres turbo est souple et équipé d'un économique système Stop & Start. Certes, il s'ébroue un peu à la coupure et au redémarrage, mais rien de vraiment gênant.
• Agile sur route

Sur nos départementales sinueuses et pas toujours bien revêtues, la Cactus s'appuie sur un moteur fort en couple et un poids contenu pour distiller un bel agrément de conduite. Sa direction est précise, elle s'inscrit bien dans les virages et prend peu de roulis. Son amortissement est réglé plus ferme que celui d'une C4, mais sans excès. Malgré un empattement long, il arrive d'ailleurs qu'elle slalome un peu dans les freinages très appuyés. Son moteur turbo dispose d'une plage d'utilisation très étendue. En l'absence de compte-tours, difficile d'être plus précis, mais il reprend avec la vigueur d'un diesel dès les bas régimes, tout en offrant une allonge nettement supérieure. Pour diminuer la consommation, les rapports sont longs et, pour sécuriser les dépassements, il ne faudra pas hésiter à rétrograder un, voire deux rapports. La Cactus n'a hélas pas droit à la boîte 6 vitesses mieux étagée de la C4, et à commande plus précise. Le moteur e-THP 110 ne sera pas non plus proposé avec une boîte automatique ou robotisée.
• Silencieuse sur autoroute
Bonne surprise, le faible niveau sonore déjà constaté en ville et sur route se confirme sur autoroute. Le 3-cylindres turbo se révèle discret et l'insonorisation soignée. Les barres de toit n'engendrent pas de bruits aérodynamiques notables. On peut circuler à 130 km/h sans devoir hausser le ton pour converser avec ses passagers. Cette qualité sera appréciée pendant les longs trajets, autant que le moelleux des larges sièges. Seule restriction, avec une absence de réglage en profondeur du volant et une assise de siège réglable qui s'incline vers l'arrière à mesure qu'elle descend, l'ergonomie du poste de conduite ne conviendra pas forcément à tous les gabarits. D'autant que ces derniers devront aussi composer avec un levier de vitesses implanté trop en arrière. Enfin, la rationalisation des commandes a ses limites. On aurait aimé pouvoir régler la climatisation sans être obligé de repasser par un menu digital. Mais l'important est que les qualités routières de la Cactus lui procurent une polyvalence ville-route digne des meilleures berlines compactes.

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Notre avis
Avec la Cactus, le génie de Citroën retrouve des couleurs. Sortant vraiment du lot, la belle plante de la firme aux chevrons appartient à cette race de voitures que l'on achète moins pour leur fonction première que pour leur statut d'objet.
Ce véhicule s'adresse à tout le monde et accrédite l'idée que l'automobile a bifurqué sur la voie d'une révolution souvent appelée de nos vœux. L'esprit libre du concept C-Cactus de 2007 ne s'est pas totalement évaporé. Certes, l'impasse sur certains équipements ne sera pas du goût de tous, mais on a retrouvé le cercle vertueux d'un véhicule qui prône la légèreté et la simplicité. Elle reste aussi fidèle à l'idée initiale d'une anti-Logan. Ses tarifs n'ont d'ailleurs rien de low-cost, un modèle bien équipé pouvant même dépasser les 20 000 euros. Sans trop s'aventurer, on peut penser que la piqûre va prendre. Citroën a mis le doigt sur quelque chose qui ouvre la porte à une multitude de possibilités de personnalisation.

[C-vava]

plutôt positif reste à voir la boite robotisé sur le diésel.
voir si le calme sur autoroute sera le même

[Cabalistan]

L'argus

Essai Citroën C4 Cactus 1.2 PureTech essence de 110 ch (2014)



La Citroën C4 Cactus essence de 110 ch à l'essai


La C4 Cactus est aussi agréable à conduire que surprenante à regarder. Son confort et son pétillant moteur essence à trois cylindres turbo participent à la bonne impression. Premier essai de cette Citroën d'un nouveau genre.


Au volant de la Citroën C4 Cactus 1.2 PureTech
L'année où Citroën fête les 80 ans de la fameuse Traction, la marque amorce un virage important avec cette nouvelle C4 Cactus. Cette dernière ouvre une nouvelle ère stylistique et permet au constructeur de mettre un pied dans le juteux marché des SUV urbains. 

Un pied seulement, car si l’allure de petit baroudeur de la Cactus est bien dans l'air du temps, son architecture est plus proche d'une berline. Ses dimensions le prouvent : 1,48 m de haut sans les barres, c’est 1 cm de moins qu’une C4 berline, et 15,5 cm de garde au sol, c’est bien maigre pour aller dans les champs. 



De l’allure et des bings
Mais la Cactus n’est pas construite pour l’évasion hors-piste. Son terrain de prédilection est la ville grâce à son gabarit compact (longueur : 4,16 m). 

Sa mission est d’attirer les regards pour se distinguer sur un segment jeune et varié avec les Renault Captur, Nissan Jukeou Jeep Renegade. 

Les bumps qui habillent la carrosserie sont la curiosité principale. Ce dispositif composé de bulles d’air n'est pas qu'esthétique. Il permet aussi d'absorber les petits «  bings » de la vie urbaine (coups de portière, chariots baladeurs, etc…) sans dommage pour la carrosserie. 

Même après un choc d’une voiture jusqu’à 4 km/h il n’y a aucune trace. Ces bumps sont disponibles en deux couleurs (noir et gris), et il faudra faire attention à l'harmonie avec la teinte de la carrosserie pour éviter la faute de goût qui sera préjudiciable à la revente. 



Le confort ? Un nid d’amoureux !
C’est avec le fessier que le premier contact se fait avec une voiture et, là, on est gâté : la sellerie est moelleuse comme une banquette d’amoureux. 

Les premiers tours de roues confirment que cette Citroën fait tout pour le confort : les suspensions sont réglées souples, les commandes sont douces, la volant se tourne du bout des doigts. 

Quant au comportement, il est rassurant et stable à défaut d’être dynamique. Tout incite donc à une conduite zen, et c’est dans cet exercice que la C4 Cactus est la meilleure. 



Nouveau moteur PureTech : le meilleur
Surtout avec ce nouveau moteur à essence 1.2 PureTech de 110 ch, qui délivre un bon couple dès le départ, grâce à son turbo, et tracte la Citroën avec courage pour offrir de bonnes performances. 

Il est certes un peu trop vibrant dans les bas régimes, à cause de son architecture à trois cylindres, et son Stop&Start manque de réactivité (ce n’est pas le système avec alterno-démarreur). Mais ce sera de toute façon le meilleur choix en essence, car les versions atmosphériques de 75 ch et 82 ch manquent de tonus. 

En diesel, la Cactus s’appréciera surtout avec le nouveau BlueHDi de 100 ch avec boîte mécanique, le e-HDI de 92 ch étant obligatoirement accouplé à la boîte robotisée, toujours lente. 



L’intérieur : du bonheur, une erreur
Comment Citroën a-t-il pu installer une banquette à dossier monobloc dans une voiture si moderne d’aspect et destiné aux jeunes familles…? 

Dommage pour la modularité, proche de zéro donc, surtout qu’il faut aussi composer avec un seuil de coffre haut par rapport au plancher : pas pratique pour embarquer les charges lourdes. 

Mais restons zen, Citroën corrigera forcément cette histoire de banquette, et l’habitacle de la Cactus est séduisant par ailleurs. 

À l’arrière, les places sont accueillantes et accompagnées de grands rangements dans les portières, grâce à la place laissée libre par les vitres à compas. 

À l’avant, c’est le morceau de choix avec une planche de bord au dessin épuré, de laquelle sortent deux écrans : un premier, derrière le volant, pour l’affichage digital de la vitesse sans autre information perturbante ; un second au centre pour piloter l’ensemble des fonctions de la voiture, radio, ventilation, téléphone et GPS. 

Cet écran tactile manque un peu de rapidité, mais on a dit qu’on restait zen... Enfin, lesnombreux rangements en bas de console sont pratiques et compensent une qualité des plastiques un peu trop moyenne par endroits. 



La C4 Cactus facture ses charmes
Ceux qui pensaient voir émerger une offre à bon prix chez Citroën en sont pour leurs frais. Par ses prestations, la C4 Cactus n’est pas une voiture au rabais, et sa grille de tarifs le rappelle. 

Le prix d’appel à 13 950 € ? Un  leurre : moteur poussif, présentaion dépouillé. Pour 17 000 € ? Pas de diesel et une version VTi 82 Feel un peu légère en performances. 

Pour une C4 Cactus pimpante et agile, c’est donc minimum 19 000 €. C’est peu ou prou le tarif avec le moteur PureTech en Feel Edition (climatisation, jantes en alliage de 16 pouces, barres de toit, Bluetooth, volant en cuir). 

Au-dessus (Shine), l’équipement davantage attractif sera plus agréable à l’usage et facilitera la revente. Mais la barre des 22 000 € est franchie en diesel : c’est plus cher qu’un Renault Captur à équipement comparable. 

A lire - Citroën C4 Cactus vs Renault Captur : match des prix 



Bilan de l'essai Citroën C4 Cactus
Cette Citroën, bâtie sur un châssis de Peugeot 2008, diversifie avec talent l’offre de PSA en matière de petits véhicules de loisirs. L’allure originale est en rupture par rapport aux offres du marché pour créer l’envie… ou pas, tant le style est clivant. Pour ceux qui vont tomber sous le charme, il y a de quoi sourire (confort, technologie simple, habitacle accueillant) et grimacer (les prix grimpent vite). 


On aime 

• Un modèle pas comme les autres
  
• Le confort (sièges et suspensions)
  
• La planche de bord moderne et simple
  
• La souplesse du moteur PureTech
  

On regrette 

• Les prix sans cadeau
  
• Le dossier de banquette monobloc
  
• La marche pour atteindre le coffre
  

[C-vava]

Essai Citroën C4 Cactus 1.2 PureTech essence de 110 ch (2014)


La Citroën C4 Cactus essence de 110 ch à l'essai









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La C4 Cactus facture ses charmes

Un essai d'un tout nouveau modèle dans sa version essence ? Enfin ! et c'est tant mieux qu'on nous serve pas uniquement le moteur achdéhi à toutes les sauces. Mais j'aurais aimé, vu qu'on parle d'une voiture essentielle (selon Citroën), un essai de la version 75cv justement ! La vraie Cactus selon moi (petit moteur, voiture légère, pas de superflu). Pour dire que ce moteur est poussif, l'avez vous essayé ? 75cv pour une auto de 965kg, c'est peut être pas un handicap ! Bon ok, on fera pas un chrono... mais on a dit qu'on restait ZEN non ? ;-)

[C-vava]

Même après un choc d’une voiture jusqu’à 4 km/h il n’y a aucune trace. Ces bumps sont disponibles en deux couleurs (noir et gris), et il faudra faire attention à l'harmonie avec la teinte de la carrosserie pour éviter la faute de goût qui sera préjudiciable à la revente.

1, ce sont des airbumps
2 il y a 4 choix de couleur d'airbumps. noir, gris, dune et chocolat

[C-citroen]

La version THP110 frôle la perfection avec des défauts anecdotiques  

[C-Benjamin]

N'oubliez pas d'inclure le lien renvoyant vers l'article dès que vous en copiez un ici s'il vous plait 

[C-Benjamin]

Essai Citroën C4 Cactus e-HDi 92 ETG6 Feel Edition - Moteur OK, boîte K.O.



Malgré sa plastique particulière, le C4 Cactus fait appel à des organes vitaux connus. L’idée d’adopter le diesel e-HDi de 92 ch était bonne, celle de l’associer à une boîte robotisée beaucoup moins.

Malgré son apparence avant-gardiste, le C4 Cactus  n’est ni hybride (du moins pas encore, en attendant la version Hybrid air ), et encore moins électrique. Il s’ingénie de toute façon à brouiller les cartes, n’ayant pas non plus la hauteur d’un SUV (1, 53 m, soit 4 cm de moins qu’une Renault Captur ) et encore moins l’esprit pratique d’un ludospace. Et, pour couronner le tout, il usurpe même son appellation de "C4", étant plus court que celle-ci de 17 cm. Bref, c’est un drôle d’oiseau long de 4,16 m, qui, avec ses airbumps anti-coups de portières et son choix infini de combinaisons de couleurs, est programmé pour déclencher le coup de cœur. Dessiné dans le même but, l’intérieur montre des décorations en vrai métal satiné, des coutures façon sellier et une exécution soignée, qui rappellent quelques codes du premium. On se sent bien au volant, même si celui-ci n’est réglable qu’en hauteur. L’écran tactile, présent dès la version de base, et les multiples rangements (dont une astucieuse boîte à gants "couvercle") facilitent la vie à bord.

Avantages
Carrosserie habitable et "antichoc"
Multiples personnalisations possibles
Confort général
Rangements nombreux

Inconvénients
Boîte robotisée critiquable
Modularité sommaire
Accessibilité aux places arrière
Vitres arrière à compas

Dans la gamme Cactus, chaque moteur se voit attribuer d’office une boîte de vitesses. Ainsi le diesel e-HDi 92 est associé à la boîte robotisée ETG6, la seule qui autorise la présence d’un effet "banquette" à l’avant, qui n’a d’ailleurs d’autres prétentions que d’être esthétique (les Cactus à boîte manuelle ont classiquement un levier de vitesses situé entre les deux sièges). Si la clé de contact est conventionnelle, la sélection des vitesses sur le tableau de bord par trois grosses touches (D, R ou N), l’est beaucoup moins. Une pression sur D, on relâche l’énorme levier de frein à main, et c’est parti ! Le diesel accélère franchement, sans bourdonnements ni vibrations intempestives. Bien qu’ayant été améliorée suite à de fréquentes critiques, la boîte robotisée ETG6 -présente également dans la Peugeot  2008 - ne procure toujours pas la douceur de fonctionnement d’une vraie boîte automatique ou d’une transmission à double embrayage. La conduite hyper coulée est la seule solution pour avoir une gestion des rapports correcte. Autrement, des hésitations peuvent encore ternir le tableau. "Cool" est de toute façon le mot qui correspond le mieux à l’esprit de cette voiture au confort de suspension agréable, très typé Citroën. Vivement que la marque adopte la boîte automatique de la Peugeot  308 , ce qui, selon nos infos, est prévu dans le futur.

L'extérieur de cette Citroën bouleverse les codes esthétiques classiques.

Pour une voiture de ce gabarit, l’habitabilité aux places arrière peut être considérée comme bonne, tout comme la contenance du coffre (358 dm3). Il est juste dommage que, par souci d’économie, le dossier de la banquette ne soit rabattable qu’en une partie (et loin d’être alors horizontal). Peut-on alors craquer pour ce C4 Cactus ? Assurément oui, mais pas pour cette variante dotée d’une boîte ETG critiquable. Mieux vaut patienter pour la version BlueHDi 100 imminente, plus propre (Euro 6), plus performante, et moins chère grâce à sa transmission manuelle. Il ne faut pas non plus se précipiter sur le prix d’appel de 13.950 € (essence 75 ch, tarif juin 2014), qui ne peut recevoir, même en option, ni climatisation, ni navigation. Au diesel ici essayé, nous préférons aussi l’agrément du trois-cylindres turbo essence PureTech 110 ch (107 g/km) que nous avons également eu l’occasion de tester (voir L’A.M n°818). En outre, cette motorisation, uniquement associée à une boîte manuelle 5, est moins chère (18.900 €, contre 20.550 € pour le e-HDi 92). Mais il faudra patienter jusqu’en octobre 2014 pour l’acquérir.

http://www.automobile-magazine.fr/essais/citroen/citroen_c4_cactus_e_hdi_92_etg6_feel_edition

[C-Benjamin]

http://news.autoplus.fr/news/1483478/essai-video-crossover-compact-Citroen-C4-Cactus

[Thomasd]

Y'a aussi le Figaro qui a pu tester le Cactus sur...1000km   
Par contre les commentaires lecteurs...du pur talibanisme anti-française en majorité 

[Invité]

Oui mais ça Thomasd, c'est la même chose à chaque nouvelle voiture française  . Et en règle générale sur ces sites tu as beaucoup de "kékés" qui pensent tout savoir.

Pire beaucoup ne sont pas acheteurs voir pas majeurs ! Moi je ne m'en fais pas. Au final le produit semble très bien calibré.

Et vous avez vu ? Le "gros" défaut de la Cactus à savoir la banquette sera réglé bientôt   Cela rendra la Cactus un peu plus lourde mais cela laissera le choix.

Citröen serait-il en train de réussir un joli coup ?

[C-vava]

gros défaut, c'est relatif quand même

je suis assez perdu diésel essence?
manuelle automatique?
quand on voit le problème sur l'ehdi (soucis de soupapes d’échappement) ou il faut pousser un peu disent le CC alors qu'elle est associé à une boite piloté 6 rapports pas toujours fiable qui demande une conduite cool!

l'e vti ETG5 ne semble pas non plus avoir les faveur dans les essais

en manuel on perd la banquette qui a un certain charme, dommage

[Invité]

Je pense que c'est un faux problème le coup des boites ETG. Il faut je penser essayer, s'y habituer. Pour moi qui n'a jamais eu aucune boite auto/semi auto...même une DSG serait surement horrible. Et pourtant elle est supposée être trop super méga trop bien...

Pour l'ETG c'est pareil. C'est l'habitude. Comme les commandes du nouveau C4 Picasso. Comme la foule de boutons d'un iDrive BMW...Comme...ton nouveau smartphone etc.

En essence je pense que le 82ch sera largement suffisant, il est très bon sur la 208 qui fait sensiblement le même poids. J'ai fait 200kms à son volant ce week end, route/montagne/autoroute/ville et très souple, très réactif...Rien à redire donc.

Les journalistes louent un changement d'époque mais gardent leurs vieux réflexes de mesurer le plus gros moteurs, de vouloir avoir la meilleure reprise, d'en vouloir toujours plus. Ce n'est pas l'esprit de la Cactus.  

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