Re: [PRESSE] Essai/Comparatif

[C-Addict]

Une Citroën dans la cour des allemandes



Réhaussée à la manière d'un crossover, la nouvelle C4 respire la robustesse. À l'intérieur, la marque aux chevrons signe le retour des cadrans ronds. Le volant (à méplat) et les différentes commandes témoignent du soin apporté au choix des matériaux.(DR)

La Citroën C4 fait partie de ces nouveautés que personne ne remarque. Nous avons parcouru plus de 400 km à son volant sans qu'un seul automobiliste nous interpelle. Alors que la première génération de C4 affichait sa différence, la deuxième semble vouloir rentrer dans le rang. Un rang élevé, puisqu'il s'agit de celui tenu par Audi. Lorsqu'on découvre cette nouvelle C4, la référence esthétique qui vient immédiatement à l'esprit, c'est en effet l'A3 Sportback avec ses faux airs de break. Les designers de Citroën ont cependant opté pour des optiques plus expressives que celles de l'allemande, ce qui rend toute confusion impossible.



À défaut d'être originale, la carrosserie de la nouvelle C4 respire la robustesse. Même constat à l'intérieur avec une planche de bord d'apparence solide qui abandonne l'original volant à moyeu fixe de la première C4 ainsi que son instrumentation centrale digitale héritée des monospaces. Sa remplaçante revient aux cadrans ronds déjà vus dans la C5 mais dont on peut cette fois changer la couleur. Au chapitre des curiosités, les versions équipées de la boîte robotisée disposent en exclusivité d'une console centrale surélevée aux fonctionnalités étendues (voir ci-dessus). Cette boîte à simple embrayage est montée d'office avec le haut de gamme essence THP 155 et le diesel e-HDi 110 Airdream dont les émissions de CO 2 ne sont que de 109 g/km. Les autres moteurs proposés au lancement sont, en essence, les VTi 95 et VTi 120 conçus avec BMW, et en diesel, les HDi 90 et HDi 150. Les plus puissants sont ­accouplés avec une boîte manuelle à 6 rapports. L'accroissement des cotes de la C4 (+ 5 cm en longueur, + 2 cm en largeur et + 3 cm en hauteur) et l'enrichissement de sa dotation de série laissaient craindre un léger embonpoint. Grâce à de nouveaux procédés de fabrication (soudure laser), Citroën serait néanmoins parvenu à stabiliser sa masse. Comme chez bien des constructeurs, la roue de secours fait les frais de cette traque aux kilos superflus. Le coffre en profite avec 408 l de volume utile sans la roue galette (380 l avec). À condition toutefois de ne pas opter pour le pack hi-fi, car le caisson de basse est vissé dans le coffre comme un vulgaire accessoire, ce qui restreint la capacité de chargement. Notre voiture d'essai, une HDi 150 en finition Exclusive, en est équipée, de même que des sièges massants, une nouveauté à ce niveau de gamme et une invitation au voyage que nous n'avons pas pu refuser.

NOTRE AVIS



Notre voiture chaussée de roues optionnelles en 17 pouces semble un peu haute sur pattes, à la manière d'un crossover tel que le 3008. De fait, sans être perché comme dans la Peugeot, le conducteur de la C4 a le sentiment de bien plus dominer la route que dans une Renault Mégane. Avec le toit panoramique proposé en option, l'impression d'espace augmente encore. Mais nous aurions aimé que cette vaste surface vitrée (1,3 m 2 ) puisse s'ouvrir, au moins en partie. Le premier contact avec le volant (à méplat) et les différentes commandes témoignent du soin apporté au choix des matériaux. Le plastique moussé qui forme la planche de bord ou le jersey qui recouvre les montants de toit sont de belle qualité, de même que l'entourage en aluminium des ouïes d'aération. Seul le bruit disgracieux de la fermeture du couvercle de la boîte à gants nous rappelle que nous ne sommes pas dans une Audi. Mais le tarif aussi, qui reste très compétitif, voire inférieur à celui de certaines versions de la précédente génération de C4. Les premiers kilomètres confirment que les ressources d'un diesel de 150 ch sont bienvenues pour déplacer une voiture de cette masse (1 320 kg). Les reprises de la C4 HDi 150 sont excellentes et l'insonorisation soignée muselle les vilains claquements propres au diesel. La boîte est ferme mais précise et bien étagée. La consommation réelle ressort à 6,5 l/100 km. Les motoristes français n'ont pas à rougir de la comparaison de leur production avec celle de leurs homologues allemands. Et les ingénieurs châssis de Citroën ajoutent une french touch aux réglages de suspensions qui détermine un parfait compromis entre confort et tenue de route pour une compacte à vocation familiale. Dans ce domaine au moins, l'industrie automobile française n'a pas de leçons à recevoir.

FICHE TECHNIQUE C4 HDi 150 FAP

MOTEUR
Type 4 cyl. turbodiesel
Cylindrée 1 997 cm3
Puissance 150 ch à 3 750 tr/min
Couple 340 Nm à 2 000 tr/min

TRANSMISSION
Type Traction
Boîte Manuelle à 6 rapports

DIMENSIONS/POIDS
L/l/h 4 329 × 1 789 ×x 1 489 mm
Coffre 408/1 183 dm3
Poids 1 320 kg (8,8 kg/ch)

PERFORMANCES
0-100 km/h 8,6 s
Vitesse 207 km/h

CONSOMMATION/EMISSIONS
Mixte UE 5 l/100 km
CO2 130 g/km

PRIX 26.990 €

BIEN VU : standing en hausse, qualités routières remarquables, tarif contenu.

À REVOIR : pas de boîte à double embrayage, sonorité stressante du bruitage des clignotants, rayon de braquage de la HDi 150.

Source : Le Figaro

[C-Addict]

Premier essai nouvelle Citroën C4 : Fausse modeste

Avec son air de ne pas y toucher, la nouvelle C4 ne semble pas bien redoutable. Erreur ! Car derrière des lignes volontairement sans extravagance, elle dévoile un confort, une homogénéité et une modernité exemplaires. Premier essai avec le diesel de 150 ch.
Plus souple de suspensions que sa devancière, cette seconde génération de¨C4...



Tel un irritant moustique, le bruit du clignotant façon "techno" m’agace à chaque dépassement. Les ingénieurs Citroën seraient-ils accros aux soirées branchées ? Ouf, en fait, on a le choix entre quatre sons différents. Voilà une attention rigolote. Et ce n’est pas la seule originalité de cette C4. Sympa, l’instrumentation peut varier du blanc au bleu. De plus, sur la coûteuse finition Exclusive – 26 990 € avec le HDi 150-, une prise 230 V (120 Watts maxi) est installée sous l'accoudoir avant. Pratique. Pas de doute, le constructeur aux Chevrons n’a pas été avare d’équipements. D'origine, le niveau Exclusive propose en effet des raffinements rares dans la catégorie, comme une surveillance d'angle mort ou l’eTouch, qui permet d’appeler directement l’assistance ou les secours en cas d’accident. Pour achever de me redonner le sourire, j’active la fonction massage des sièges avant. Certes, c'est seulement l’appui lombaire qui varie en permanence, mais c’est plutôt agréable.

Avantages

* Qualité de filtration des suspensions impressionnante
Equipement généreux
Ergonomie soignée

Inconveniants

* Quelques détails de finition
Diesel trop présent à l'accélération
Garde au toit arrière pénalisée par le toit panoramique optionnel

L'habitacle est bien plus convenu qu'auparavant, mais côté lisibilité et ergo...



Dans l'habitacle, ceux qui aimaient l’originalité de l’ancienne planche de bord regretteront l’agencement convenu. Mais côté lisibilité et ergonomie, il n’y pas photo : les informations ne sont plus éparpillées comme avant et les commandes GPS/radio sont davantage intuitives. Certes, quelques détails de finition manquent de soin et il y a encore beaucoup de boutons sur le volant, mais après avoir assimilé leur fonction, on les manipule comme un chef. En revanche, l’espace à bord n’est pas bouleversé. La place dévolue aux passagers arrière n’a pas progressé et les grands risquent de se cogner la tête dans le pavillon à cause du toit panoramique, une option qui réduit la garde au toit. Les 5 cm gagnés en longueur (4,33 m contre 4,28) permettent néanmoins d’annoncer un coffre plus spacieux, 408 dm3 au lieu de 320.
Tenue de cap imperturbable, train avant accrocheur, postérieur rivé au sol et...



Sur les routes suédoises de ce premier essai, la compacte française dévoile de solides atouts. Cela commence par le confort de suspension, la nouvelle C4 s’avérant plus souple que l’ancienne. Un choix dicté par l’arrivée de la DS4, typée plus sportive. En attendant, si les grosses roues de 17 pouces (16 en série) empêchent la Citroën de lisser parfaitement les saignées à basse vitesse, la qualité de filtration impressionne dès que le rythme s'accélère. Le HDi apparaît bien élevé au ralenti comme à vitesse stabilisée mais il devrait mieux contenir son râle sourd à l'accélération. Tenue de cap imperturbable, relances confortables, train avant accrocheur, postérieur rivé au sol et direction "informative" sont au rendez-vous, offrant une sérénité de conduite impeccable. Certes, les plus sportifs regretteront les mouvements de caisse perturbant la précision de conduite. Une Peugeot 308 est plus rigoureuse en comparaison. Mais le compromis offert par la Citroën séduira la majorité des conducteurs. Comme quoi, même si son style est rentré dans le rang, la nouvelle C4 mérite le détour. Qui a dit, pour vivre heureux, vivons caché ?
Retrouvez un essai plus détaillé de la nouvelle Citroën C4 dans notre numéro 773, en vente le 21 septembre.

Le reste ici :
http://www.automobile-magazine.fr/essais/citroen/premier_essai_nouvelle_citroen_c4_fausse_modeste

Source : Automobile magazine

[Thomasd]

Essai sur le site de M6 Turbo aussi


A défaut d'esthétique qui ne fait pas l'unanimité dans son classicisme, elle regorge de qualités autres

Original d'avoir choisi la Suède pour convier la presse à l'essai

[Tourer 59]

très positif tout cela!

[Thomasd]

Les Anglais premiers à dégaîner côté presse étrangère
http://www.autocar.co.uk/CarReviews/FirstDrives/Citroën-C4-HDI-150-DPFS-Exclusive/252826/

[Tourer 59]

Moins de style, plus de technologie : la seconde génération de Citroën C4 vise les pragmatiques exigeants. Les épicuriens, eux, attendront la DS4.


Osons l’écrire : la nouvelle C4 n’impressionne pas. Son physique, somme toute banal, la fait passer inaperçue dans la rue. Ce ne fut pas le cas de la génération 2004. Ce ne devrait pas être celui de la prochaine DS4. Pas extravertie pour un euro, cette auto de 4,33 m de long joue sur un autre registre : rassurer, valoriser son propriétaire, faire sérieux ; en somme faire allemand. C’est assez réussi.

Le toucher de route maison
Nonobstant ce manque de charisme, l’auto est supérieure en tout point à celle qu’elle remplace. Bien présentée, bien équipée, confortable, dynamique, la Citroën a respecté à la lettre un cahier des charges ambitieux supposé propulser l’auto au sommet européen de la catégorie. Pas sûr que l’image Citroën soit assez forte pour grimper jusque-là, mais c’est l’intention qui compte.

Une centaine de kilomètres sur les routes suédoises — emprunter le pont enjambant le détroit d’Oresund, entre Copenhague et Malmoe, est un moment magique ! — suffisent à jauger l’objet. Note d’ensemble 8/10. Une Peugeot 308, cousine rivale, décrochera 6,5/10. Une Volkswagen Golf 7. L’ancienne C4 ? 6.

Les point forts de cette C4 ? Sa capacité à avaler du kilomètre en toute sérénité. Le fameux toucher de route Citroën, subtil mélange d’efficacité et de confort. Tout à fait remarquable, sinon unique dans le segment.

Très soignée, l’acoustique renforce l’agrément de la vie à bord. Et l’œil se régale : très germanique avec un soupçon de fantaisie en sus — le bloc compteurs joliment dessinés et dont l’éclairage peut varier au choix du conducteur — la présentation intérieure séduit par son côté cossu. L’équipement est au diapason, dopé à l’électronique embarquée. Pas grand-chose ne manque sur le niveau supérieur Exclusive, avec même des sièges avant massants, un indicateur d’angle mort pour le rétroviseur et un système WiFi permettant de surfer sur internet. Légère déception : l’espace vital à l’arrière. Rien de trop pour les jambes si les occupants de devant prennent leurs aises. La C4 se rattrape avec son coffre, le plus grand du segment (408 litres).

Sans bons ouvriers…
Côté mécanique, Citroën a puisé dans la banque d’organes PSA avec quatre moteurs HDI (de 90 ch à 150 ch) et trois moteurs essence (de 95 à 150 cv). Un conseil ? Le HDI 110 ch dans sa version micro-hybride. Suffisant pour entraîner l’auto, il tombe à moins de 110 g/km de CO2 grâce au système Stop and Start. Soit une consommation moyenne de l’ordre de 6,4 l. Pour plus de pep’s, le même HDI mais non hybride en 150 ch et boîte mécanique est hautement recommandable pour ce qu’il met en valeur les qualités du châssis de l’auto, sans agresser les tympans et le portefeuille (autour de 6,8 l), et fait de la C4 une étonnante berline au long cours. Évitons, quand c’est possible, l’ineffable boîte robotisée dont les gens de Citroën semblent curieusement très fiers. De quoi ? On se le demande. L’essence, objectivement, n’a pas grand intérêt sinon de tirer le ticket d‘entrée vers le bas et de proposer un vrai automatisme avec le 120 ch.

Frédéric Banzet, le patron d’Automobiles Citroën, espère vendre au moins 100 000 C4 en 2011 et doubler la part de marché du modèle en France. L’auto le mérite, les 9 000 Mulhousiens qui en ont la charge aussi. Sans bons ouvriers, le meilleur des produits n’est rien.

Textes : Jacques Prost

[l'alsace.fr]

[C-Addict]

Essai Nouvelle Citroën C4 : risques calculés


Moins dynamique, la C4 ne se veut pourtant pas moins distinguée

Pour renouveler sa compacte-phare, le constructeur aux Chevrons a choisi de dédoubler son offre, afin d’élargir son auditoire. Moins coquette et plus logeable que sa cousine DS4, la C4 « classique » nous offre aujourd’hui la primeur d’un essai détaillé sur les routes suédoises, avant de débouler mi-octobre dans nos concessions.

Véritable cœur du marché automobile, le segment des compacts, excellent compromis entre volumes écoulés et marges commerciales, attise toutes les convoitises. Conscient de l’enjeu, le Quai de Javel inaugure aujourd’hui une stratégie nouvelle, en dévoilant aux côtés d'une version volumique le second opus du label DS. Abandonnant le coupé 3 portes, Citroën confie dorénavant le monopole du dynamisme à l’imminente DS4, délaissant l’esprit de famille et la fonctionnalité à la C4 qu’il nous est donnée d’approcher aujourd’hui. Très attendue, la seconde mouture de la Citroën C4 enterre-t-elle vraiment la concurrence, comme le constructeur le suggère à demi-mots ? Pour en juger, rien de tel qu’un essai routier exigeant sous les cieux incertains du sud de la Suède.



Les yeux revolver

Avec son regard déterminé qui intimiderait une Lancer Evolution, sa large calandre trapézoïdale généreusement soulignée de chromes et son capot froncé aux volumes structurés, la compacte Citroën arbore la proue massive étrennée par le concept High Rider. Sans surprise, les blocs optiques ciselés et les surfaces travaillées s’inscrivent avec brio dans la mouvance stylistique initiée par Jean-Pierre Ploué : la physionomie volontaire, voire patibulaire, confère à l’ensemble une personnalité affirmée rare sur le segment.
Las, les proportions de la voiture, marquées par une stature relativement haute (1,49m) et des surfaces vitrées généreuses, apparaissent en revanche quelque peu empâtées, perdant au passage la pureté de la précédente génération. Manifestement, le style a cette fois été sacrifié sur l’autel de la fonctionnalité. Les plus enthousiastes pourront voir dans cette silhouette de faux breaks à la custode anguleuse, une allusion à l’Audi A3 Sportback, tandis que les esprits chagrins regretteront une certaine proximité visuelle avec les défuntes Kia Cerato et Fiat Stilo.



Beauté intérieure

Si la robe, un peu impersonnelle, laisse un arrière-goût d’inachevé, la française séduit en revanche immédiatement par son sens de l’accueil et son habitabilité généreuse, aussi bien à l’avant qu’aux places arrière. Empruntant sa plate-forme « BVH2 » à la Peugeot 308, dont elle conserve l’empattement de 2.61 m, la familiale compacte aux Chevrons bénéficie il est vrai de l’augmentation de son encombrement, avec une longueur et une largeur respectivement portées à 4.33 m et 1.79 m. Très fonctionnel avec ses volumes réguliers, le compartiment à bagages atteint une capacité généreuse de 408 L (norme VDA) en l’absence de roue de secours, ce qui le place dans le pelotons de tête de la catégorie.
Présenté avec soin, le cockpit rentre dans le rang, renonçant à ses velléités futuristes pour renouer avec les canons esthétiques en vigueur Outre-Rhin. Le volant à moyeu fixe, onéreux et relativement lourd, est relégué au rang de souvenir, tandis que l’instrumentation digitale déportée au centre de la planche de bord cède la place à des compteurs analogiques enchâssés dans des puits, plus lisibles et au graphisme bien plus valorisant. La qualité de présentation fait un bon en avant : large et massive, la console centrale semble tirer son inspiration des productions d'Ingolstadt, à l’instar de la coiffe moussée au grainage soigné qui recouvre la planche de bord. Délibérément rassurante, la Citroën se veut protectrice, quitte à distiller un sentiment de confinement étranger à la précédente mouture. Prodigue en rangements et bien équipée dès la finition Attraction (6 airbags, ESP...), l’habitacle accueille nombre d’équipements high-tech au fil de sa montée en gamme.



Chargée de famille

Traditionnellement amorties avec davantage de souplesse que leurs homologues de Sochaux, les Citroën conservent dans l’imaginaire collectif une inaltérable réputation de confort. Bénéficiant de réglages revus par rapport à la compacte 308, agile mais un peu ferme, cette nouvelle C4 était logiquement attendue au tournant. Ne laissons pas durer le suspens : la nouvelle venue ne fait pas injure à la réputation de la marque, et conserve toute sa prévenance pour les vertèbres fragiles. Légèrement assouplies par rapport à celles de la Peugeot, les liaisons au sol séduisent par leur compromis réussi entre confort et tenue de route, même si les saignées peuvent occasionner quelques trépidations à basse vitesse.
Pimpant dans son exécution haut de gamme HDI 150 Exclusive, notre modèle d’essai, qui revendique une masse stable par rapport à la précédente génération, nous a également surpris par la qualité de son insonorisation. Très bien encapsulée, la mécanique se montre discrète au ralenti, tandis que les bruits de roulements apparaissent particulièrement bien contenus. En contrepartie, cette française feutrée se montre assez avare en sensations, et semble presque manquer de dynamisme malgré son gros bloc diesel et une masse revendiquée comme stable par rapport à l’ancienne mouture. Une placidité qui corrobore le positionnement familial de cette compacte apaisante, qui exhibe ses 5 étoiles EuroNCAP.



Combinaison gagnante ?

Affichée à partir de 26 990 euros, hors options, notre C4 2.0 HDi 150 Exclusive, coquette et suréquipée, ne devrait toutefois représenter qu'une part négligeable des volumes de vente, la clientèle plébiscitant plutôt les motorisations diesel d’accès que sont les 1.6 HDi 90 et 110 chevaux. L’entrée de gamme, constituée par la C4 1.6 HDi 90 Attraction, démarre quant à elle juste à la lisière des 20 000 euros, en attendant l’arrivée l’an prochain de l’exécution 1.4 Vti 95 Attraction, annoncée au tarif compétitif de 16 990 euros. Gratifiée d'émissions de 109 de CO2 par kilomètre, la déclinaison e-HDi, dotée d'un système Stop-Start et d'un freinage récupératif, devrait séduire les "écolonomes".
Plutôt habitable et confortable, sérieusement construite, généreusement dotée et abordable, cette nouvelle Citroën s’avère décidément pétrie de qualités, et devrait donner du fil à retordre aux références installées du segment. Citroën ne cache d’ailleurs pas son intention de doubler ses parts sur ce marché concurrentiel. Mais à force de vouloir gommer ses défauts, la C4 II apparaît presque timorée. Voilà qui devrait faire les affaires de la siamoise DS4, au tempérament plus affirmé…

Diaporama :
http://www.autodeclics.com/php2/album.php?album=4265&img=2&p=



Source : autodeclics

[Tourer 59]

Je suis un peu étonné de l'essai sur automoto ce matin
Point de vue insonorisation bien mais moins bien que la golf référence en la matière?
La dernière fois que je suis monté dans une golf j'ai pas trouvé du tout qu'elle était bien insonorisée le moteur diesel se faisait bien entendre!
Si non sur la tenue de route rien à redire et pour une fois le journaliste à c'est une Citroën (donc synonyme d'excellant comportement routier)

[C-Addict]

Essai : La nouvelle Citroën C4 (19/09/2010)

[C-VS]

Je suis un peu étonné de l'essai sur automoto ce matin
Point de vue insonorisation bien mais moins bien que la golf référence en la matière?
La dernière fois que je suis monté dans une golf j'ai pas trouvé du tout qu'elle était bien insonorisée le moteur diesel se faisait bien entendre!
Si non sur la tenue de route rien à redire et pour une fois le journaliste à c'est une Citroën (donc synonyme d'excellant comportement routier)

Je suis comme toi je croyais que les bloc TDi était plus bruyant, je sais qu'ils ont fais des progrès mais pas à ce point.

[POLO6]

Les TDI injevteur pompes etaient particulierement bruyant .......mais
maintenant ils sont aussi passé au meme systeme que le HDI...

[C-VS]

Les TDI injevteur pompes etaient particulierement bruyant .......mais
maintenant ils sont aussi passé au meme systeme que le HDI...

Oui voilà c'est bien ça, mais merci PSA non ?

[C-venties]

Merci fiat plutôt qui a lancé le comon rail! Et pour les TDi VW, alors qu'ils étaient très bruyants ils sont devenu la référence en matière de silence en passant au comon rail!!

[C-VS]

Merci fiat plutôt qui a lancé le comon rail! Et pour les TDi VW, alors qu'ils étaient très bruyants ils sont devenu la référence en matière de silence en passant au comon rail!!

Ah bon, savais pas.

[Tourer 59]

Je pense pour en revenir à, la C4 qu'il parlait du moteur car sur le site l’insonorisation est dite remarquable.

[zelo]

[Tourer 59]

confort royal ...
digne d'une catégorie au dessus...
compromis agrément confort de très haute volée ....que déloges

su_r route elle est belle!

[Invité]

Oui mais je me pose la question. Objectif 100.000 unités (je suppose en Europe) en année pleine. C'est ambitieux...ou ras des pâquerettes???

[C-venties]

La nouvelle référence de la catégorie ?!?

[Tourer 59]

Oui mais je me pose la question. Objectif 100.000 unités (je suppose en Europe) en année pleine. C'est ambitieux...ou ras des pâquerettes???

IL faut comparer avec les ventes au meilleur moment de la c4 5 portes la 3 portes étant plus à classer dans la catégorie DS4.

[Invité]

Oui mais je viens de relire sur Auto Journal une production maximum (au départ) de 800 véhicules/jour. Si Citröen n'en produit que 100.000 en Europe en année pleine, cela ne ferait que environ 125 jours de production.

Même si on enlève les deux mois de juillet et août, je doute fortement qu'il n'y ai que 125 jours ouvrés à Poissy même pas la moitié de l'année!

Peut être, et je dis bien peut être, que cet objectif de 100.000, ce serait...en France A confirmer mais la C4I se vendait à plus de 200.000 unités par an. Et je doute que l'on divise son objectif par 2. Je pense plus pour un objectif de 240.000 unités dans un premier temps juste pour la 5p européenne, ce qui serait un véritable succès. (plus que 3/5p de la C4I)

[zelo]

Essai de la C4II 2l HDi 150ch dans l'Automobile Magazine de Octobre :

[MoL]

Cool, les dimensions du coffre avec le caisson de basse ... vais pouvoir regarder si mon gros sac de voyage tient dedans (il est gros mais surtout long ...)

[bytheway]

Cette nouvelle C4 semble vraiment bien née !
J'espère que son logique succès sera vérifié par les ventes

[MoL]

Impec, mon sac fait à peine 80cm de long donc passera largement dans un coffre de C4-II, meme avec un caisson

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