[PRESSE] Essai
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[PRESSE] Essai
Essai du Citroën C3 Picasso
C3 Picasso/500 L
Quatre ans plus tard, le charme opère toujours et Fiat a repris la recette à son compte avec la 500 L. Alors que ses concurrents préfèrent innover avec des ouvrants originaux (l'Opel Meriva avec des portes antagonistes et le Ford B-Max avec des portes coulissantes sans montant), parfois au détriment du style, le monospace italien reprend le regard rétro de la célèbre citadine. Quant à son toit contrasté, il semble directement inspiré par le Mini Coutryman. Fiat et Citroën ont tous deux des arguments de charme, et les départager sur un plan esthétique sera avant tout affaire de goût. Le très léger restylage à venir du Citroën C3 Picasso (la nouvelle version n'était pas encore disponible à l'heure de notre essai) ne devrait guère changer la donne.
Comme sa petite soeur la 500, la Fiat 500 L joue la nostalgie à bord, avec une façade laquée.
A l'intérieur également, le souci de style est bien présent. Si la 500 L reprend l'allure rétro de la 500 avec une façade de planche de bord laquée, le C3 Picasso offre un environnement moderne et original. Il convient de noter que la finition de la 500 L se place un cran au-dessus du reste de la gamme Fiat. On note ainsi des inserts aluminium de belle apparence, une commande de climatisation automatique en provenance de l'Alfa Romeo Giulietta et un écran central tactile intégré pour la commande de radio, inédits dans la gamme du constructeur (hormis le Freemont d'origine Dodge). Regrettons toutefois que Fiat ne propose toujours pas de GPS intégré. Malgré ce grand écran tout à fait capable d'afficher une carte routière, il faudra s'en remettre à une navigation nomade proposée en accessoire. Le C3 Picasso, bien que de conception plus ancienne, propose lui un système intégré. Par ailleurs, ses assemblages se montrent plus précis que dans la 500 L. Il ne creuse toutefois pas un écart décisif face à un concurrent italien plutôt bien présenté.
S'il est un domaine où le C3 Picasso conserve de beaux restes, c'est celui de la modularité. Sa banquette coulissante se rabat en effet d'un seul tenant : l'assise s'abaisse automatiquement, en même temps que le dossier, pour former un plancher plat. Sur la 500 L, le basculement s'effectue en deux phases. Rabattre le seul dossier crée une marche dans l'aire de chargement, qu'il convient de compenser par le plancher de coffre réglable. Pour obtenir un plancher plat, il faudra relever l'ensemble contre le dossier des sièges avant. Banquette en place, les deux concurrents se marquent à la culotte, avec un volume variant entre 343 litres et 400 litres chez Fiat selon la position du plancher et entre 385 et 500 litres chez Citroën. Ce dernier prend un net avantage en volume maximal : 1.600 litres contre seulement 1.310 litres pour la 500 L.
Si l'on ne rabat que les dossiers de la banquette de la 500 L, une marche vient entraver l'aire de chargement, qu'il faut compenser avec le plancher de coffre amovible.
Sur la route, la Fiat 500 L surprend par son comportement routier. En net progrès par rapport aux précédentes Fiat, elle se montre d'un remarquable équilibre, affichant un tempérament sous-vireur apte à rassurer le père de famille. On reprochera simplement un certain manque de ressenti dans la direction (une sensation de perte d'adhérence apparaît très tôt en inscription de virage alors que la voiture est encore assez loin de ses limites), sans doute plus imputable aux pneus qui équipaient notre modèle d'essai qu'au calibrage de l'assistance en lui-même. Par ailleurs, l'amortissement se montre correctement taré, mariant confort et maintien en virage avec bonheur.
Egalement très sain, le Citroën se montre plus axé sur le confort que son concurrent turinois. L'amortissement plus souple garantit un filtrage remarquable, un cran au-dessus de la Fiat. Revers de la médaille : le roulis se montre plus sensible et l'agilité en enchaînements serrés en pâtit. Ce typage ne paraît toutefois pas choquant pour un modèle avant tout familial. Il faut dire qu'avec 1.277 kg sur la balance, le C3 Picasso n'a rien d'une ballerine. Mais la 500 L est encore plus lourde, avec 1.315 kg…
Bien évidemment, ces masses élevées se ressentent sur les performances. Aucun de nos deux concurrents ne brille par sa vivacité : le 0 à 100 km/h réclame 14,9 secondes à bord de la 500 L et 13,3 secondes à bord du C3 Picasso. Les longs voyages avec armes et bagages ne sont donc pas le fort de ces petits moteurs. Outre le conducteur, les passagers pourront également considérer les trajets autoroutiers comme un pensum, du fait des bruits aérodynamiques envahissants à bord de l'un comme de l'autre. Le français s'en tire toutefois un peu mieux, grâce à un moteur au vacarme moins insupportable et à des sièges beaucoup mieux dessinés.
Sur le plan des tarifs, la Fiat 500 L démarre à partir de 17.650 € en finition de base Pop avec le 1.3 JTD 85 ch. Le Citroën C3 Picasso HDi 90 est quant à lui proposé à 17.750 €, sans l'autoradio. Attention toutefois, aucune de ces deux versions n'offre de climatisation en série, option qui semble indispensable au regard de la vaste surface vitrée de ces petits monospaces. En finition haut de gamme Lounge (20.900 €), la Fiat se montre également plus intéressante que le Citroën C3 Picasso Exclusive, vendu 21.700 € sans toit panoramique de série.
En retrait par rapport au Citroën sur les plans de la modularité et du confort (tant auditif que des sièges), la Fiat 500 L présente toutefois des qualités convaincantes. Et pour cause : elle brille sur les mêmes terrains de l'habitabilité, du style et du comportement routier que le monospace aux chevrons. Son tarif légèrement inférieur peut également plaider en sa faveur. Coup de cœur italien ne rimera pas avec coup de folie.
Lulu'- Modérateur
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Date d'inscription : 24/08/2009
Re: [PRESSE] Essai
Essai du Citroën C3 Picasso restyléDepuis son arrivée sur le marché en mars 2009, le C3 Picasso domine ses rivaux sur l’échiquier des ventes. Et si le soufflé commence à retomber (ventes en baisse de 25 % par rapport à 2011), il peut se réjouir d'une nouvelle : l’arrêt de production du Renault Modus -initiateur du segment en 2005- qui réalisait encore de jolis scores de vente. Ce ne sera peut-être pas suffisant : le segment est en pleine ébullition.
Le concurrence s'organise, ainsi, le Ford B-MAX compte sur son architecture inédite (portes arrière coulissante, pas de pied milieu) pour séduire les petites familles. Dans un autre registre (celui du charme), la Fiat 500L souhaite capitaliser sur le succès de sa petite sœur. En embuscade, l’Opel Meriva joue l’originalité avec des portes antagonistes, le Kia Venga le coté rassurant avec sa garantie sept ans.Pour le C3 Picasso, il fallait réagir. Ce petit cube chevronné démarre donc 2013 flanqué d’un nouveau sourire : logo très élargi entre les optiques avant, entrées d’air réagencées, feux à diodes. Bien. Et après ?
Les autres nouveautés sont à découvrir dans la liste des options. Le C3 Picasso restylé peut couvrir ses sièges d’une sellerie cuir intégrale, très pratique côté entretien (surtout avec des enfants !), mais hélas difficile à s’offrir : 1 400 € de surcoût, car les sièges avant chauffants et le Pack Voyage sont obligatoirement livrés avec. Pour ne rien arranger, elle n’est disponible que sur la finition haute Exclusive (23 650 € en HDi 115).
L’autre option inédite, la pratique caméra de recul, souffre des mêmes problèmes : niveau Exclusive imposé, et navigation GPS indissociable, qui porte le supplément à 1 000 €. A l’usage, la caméra manque en plus de pertinence : l’image projetée sur l’écran est entièrement noire de nuit, et se coupe automatiquement au-delà de 10 km/h. Peu pratique, pour les longues marches arrière…Puisque le C3 Picasso n’a pas évolué par ailleurs, ses petits défauts demeurent au quotidien : le diesel reste sonore à l’accélération. La banquette arrière se montre un peu courte et ferme sur longs trajets. Pour le reste en revanche, le Picasso a parfaitement traversé les années.
Son architecture intérieure d’abord, se situe parmi les références du segment. A l’avant, les passagers profitent d’une excellente visibilité périphérique et d’une planche de bord aérée. A l’arrière, la banquette coulisse sur 15 cm et sert tantôt l’espace aux jambes, tantôt le volume de coffre.
Enfin, la modularité reste bien pensée : les sièges arrières rabattus forment une aire plane en un clin d’œil, le plancher de coffre comporte deux positions, et avec le Pack Voyage très complet à 350 € (tablettes aviation, stores latéraux, miroir de surveillance des enfants, tiroir sous siège passager, trappe à ski, lampe nomade dans le coffre) le siège avant droit peut se coucher pour transporter des objets longs.Au volant, le Citroën reste fidèle à sa vocation familiale : confort plutôt que dynamisme, même dans cette version diesel la plus puissante (HDi 115 ch). Si les relances se montrent efficaces, les trois chevaux glanés au restylage ne se sentent guère. Il faut dire que le véhicule est lourd : 1 318 kg, soit 230 kg de plus qu’une C3.
Malgré l’absence d’évolutions notoires et la dotation de série restée identique, les prix du C3 Picasso augmentent légèrement : 200 euros supplémentaires, auxquels il faut ajouter 200 autres euros d'augmentation datant du 1er janvier...
Cela fait du Citroën le minispace le plus onéreux du segment, surtout dans notre finition Exclusive d’essai qui impose encore l’antidérapage ESP, le Pack Voyage ou la navigation GPS en option. Un constat compensé par la politique de remise agressive chez Citroën, notamment sur les séries spéciales.
Les mauvaises langues appellent cela un « restylage de boîte à gant » : hormis un bouclier avant modernisé, le C3 Picasso ne présente aucune évolution majeure. Les deux seules nouvelles options (sellerie cuir intégral et caméra de recul) elles, sont facturées au prix fort et uniquement disponibles en finition haute Exclusive.
En clair ? Inutile de remplacer son Picasso actuel par cette version restylée. Pour les nouveaux arrivants, il reste toutefois un excellent choix : bonne bouille, habitacle bien pensé, confort moelleux.
Finalement, il est assez joli ce C3 Picasso restylé. Vous ne trouvez-pas?
Lulu'- Modérateur
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Date d'inscription : 24/08/2009
Re: [PRESSE] Essai
oui mais comme sur les autres restylages (des autres citroën) placer une barrette de diode rectiligne ou on peu n'est pas très esthétique
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