[INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
donc il aurait pu faire homme politique
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C-vava- Administrateur & Webdesigner
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
Ça dépend. Si il est compétent, il n'aurait pas pu être homme politique. On le saura dans quelques années.
Six troncs- Expert
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
Non, justement, les analystes ont apprécié les nouvelles orientations claires contrairement à l'équipe précédentes notamment pour la réduction de modèles, les véhicules produits uniquement pour la Chine et non pour le monde, la création officielle de la gamme DS, les usines devant produire à 100% minimum avant d'en construire d'autres en Europe, le non engagement après 2016 sur la réduction d'effectif si le marché ne le permet pas comme le fond tous les autres constructeurs y compris Renault, etc...Steppe91 a écrit:Ce qui edt fou avec la bourse c est que l on credite du nouvel entrant de toutes les bonnes nouvelles qui ne sont que la consequence de ce qui a ete initie avant car franchement en 100 jours on en change pas les clients !
Sans oublier la mise sur la touche de Thierry Peugeot qui doit bien plaire à nos amis de la bourse et qui doit bien arranger C T.
Je ne suis pas un grand défenseur de la bourse, mais pour une entreprise comme PSA un président qui parle haut et clair c'est mieux qu'un Philippe Varin inexistant en communication même si PSA lui doit beaucoup car sans lui et à cause de la famille et surtout de Thierry Peugeot, PSA serait en faillite.
Par contre, dans l'ancienne équipe beaucoup n'avait pas leur place à ce niveau et sont comme par hasard évincés...
Invité- Invité
Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
L'organisation des opérations internationales voulue par Carlos Tavares est désormais effective.
La nouvelle organisation du groupe PSA Peugeot Citroën démarre officiellement ce lundi 1er septembre. Elle est issue d'un découpage affiné du monde en six grandes zones géographiques et répond à un objectif : devenir un constructeur mondial. A la clef, les nominations de six directeurs opérationnels qui rejoignent Carlos Tavares au comité exécutif, l'instance passant à l'occasion à seize membres. « Le groupe a passé une période difficile, et cette organisation doit permettre de retrouver une croissance rentable dans toutes les régions du monde en clarifiant les responsabilités », explique un porte-parole. La transformation avait été annoncée en avril ; il n'aura fallu que quelques semaines pour « mettre un nom dans chaque case ».Après les directeurs de marques désignés en mai (Linda Jackson pour Citroën, Yves Bonnefont pour DS et Maxime Picat pour Peugeot), de nouvelles arrivées ont été annoncées aux « métiers », dont, notamment, deux anciens de Renault : Yann Vincent, qui fut directeur de la qualité de la marque au losange au milieu des années 2000, a été nommé directeur industriel, et Olivier Bourges, ancien « corporate controller » de Renault, rejoint aujourd'hui même PSA pour succéder, dans un mois, à Pierre Todorov en tant que secrétaire général. Les patrons de zones s'inscrivent dans une organisation matricielle à trois niveaux (marques, technique et géographique) mais opèrent de façon transversale. Ils sont ainsi « responsables du résultat économique et du management des ressources du groupe dans la région, incluant les activités industrielles et commerciales ».
Booster la zone Inde-Pacifique
Du casting effectué au printemps dernier parmi les directeurs généraux pour prendre la tête des zones promues « forces de frappe opérationnelles », trois directeurs d'anciennes régions ont été reconduits. Grégoire Olivier, qui fut directeur des programmes et de la stratégie et était parti à Shanghai prendre la responsabilité des opérations de PSA dans toute l'Asie - Japon et Inde compris -, se concentre désormais sur l'Asie du Sud-Est et la Chine. Le pays bénéficie d'une dynamique forte mais le groupe y recueille moins de 5 % du marché automobile. Pour booster la zone Inde-Pacifique, c'est un ancien directeur financier de Philips aux Pays-Bas qui a été choisi. S'il s'agit bien d'une arrivée « extérieure », ce n'est pas celle d'un novice : Emmanuel Delay, quarante-sept ans (ESCP Europe, Insead), est passé par Nissan, notamment au Japon. Enfin, Carlos Gomes, ex-PDG de Fiat France recruté par PSA en 2010 pour diriger la région Amérique latine, est confirmé à ce poste. En prenant la barre du groupe, Carlos Tavares s'était notamment donné pour priorité de rétablir la rentabilité des activités sur cette zone. Objectif similaire en Russie, où officie Christophe Bergerand, patron de la zone Eurasie. Entré chez Automobiles Peugeot, en 1988, ce Sciences po HEC a dirigé pendant quatre ans la branche Peugeot Citroën Retail. Autres hommes clefs : Jean-Christophe Quémard, un ancien directeur des programmes et de la coopération qui pilote la zone Moyen-Orient-Afrique, jugée en croissance. Quant à Denis Martin, ex-directeur industriel du groupe, il prend la tête du marché européen. Le poste est sensible même si le groupe a dernièrement bénéficié d'un redressement plus marqué que prévu sur la région. Quoi qu'il en soit, ce titulaire d'une maîtrise de gestion de Dauphine, qui a commencé sa carrière aux ressources humaines d'Air Liquide, connaît les passes délicates : il est entré chez PSA en 2008 pour diriger le site de Rennes alors qu'était lancé un plan de modernisation. Il avait peu après été nommé DRH et membre du comité de direction.LesEchos.fr
tusman- Administrateur & Webdesigner
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
Volkswagen dans le viseur de PSA
Le président du directoire de PSA en a assez de voir les voitures maisons être bradées : "Elles sont encore vendues en dessous du prix de nos concurrents" a fait savoir Carlos Tavares à propos des Peugeot et Citroën, "chaque constructeur concède un certain montant de remises, et nos remises sont supérieures." Et de s'en plaindre : "Ce n'est plus justifié par les qualités du produit, la performance de nos produits..."
Au micro de France Info, M. Tavares termine son propos en expliquant
qu'il souhaite "vendre au même prix que nos concurrents allemands", c'est à dire à des tarifs similaires à ce qui se fait chez Volkswagen.
Les 11 et 12 octobre sont justement des journées " portes ouvertes" dans les concessions de France. Et quel argumentaire déploient PSA et Renault pour attirer la clientèle ? "Les immanquables Peugeot, reprise Argus +3000€" et ce même sur la toute nouvelle 108. Citroën promet des ristournes sur presque toute la gamme, comme ces 400€ offerts en cas d'achat d'un C3 Picasso par exemple.
Volkswagen parait en effet plus sobre. La marque allemande propose simplement des crédits à 0% sur toute la gamme jusqu'au 19 octobre, et n'évoque jamais la moindre remise... Tout le contraire de Renault, qui annonce les "reprises fatales" qui peuvent aller de pair avec une promotion à hauteur de 7000€ sur l'Espace !
Cette volonté de s'inspirer de Volkswagen chez PSA a aussi clairement été affichée la semaine passée par le responsable des ventes flottes et occasion de Peugeot au Royaume-Uni : "Mon ambition est que Peugeot soit valorisé au même rang que Volkswagen dans les cinq prochaines années" a fait savoir Martin Gurney à propos des valeurs résiduelles des occasions sochaliennes au magazine Fleet News.
Le responsable des ventes flottes illustre ainsi son propos en indiquant que "voilà cinq ans, nous étions 11% au dessous" de la valeur d'une Volkswagen à segment, âge et kilométrage équivalent : "Depuis l'an dernier, nous avons réduit la différence à 4%, et nous parviendrons à notre cible de réduire l'écart à 3% d'ici à la fin de l'année " espère ainsi le Britannique.
largus.fr
La fameuse "montée en gamme" voulue par PSA passe aussi par un étalonnage permanent avec ses concurrents. Valeurs résiduelles, remises, tout est bon à prendre chez Volkswagen !
Le président du directoire de PSA en a assez de voir les voitures maisons être bradées : "Elles sont encore vendues en dessous du prix de nos concurrents" a fait savoir Carlos Tavares à propos des Peugeot et Citroën, "chaque constructeur concède un certain montant de remises, et nos remises sont supérieures." Et de s'en plaindre : "Ce n'est plus justifié par les qualités du produit, la performance de nos produits..."
Au micro de France Info, M. Tavares termine son propos en expliquant
qu'il souhaite "vendre au même prix que nos concurrents allemands", c'est à dire à des tarifs similaires à ce qui se fait chez Volkswagen.
Les 11 et 12 octobre sont justement des journées " portes ouvertes" dans les concessions de France. Et quel argumentaire déploient PSA et Renault pour attirer la clientèle ? "Les immanquables Peugeot, reprise Argus +3000€" et ce même sur la toute nouvelle 108. Citroën promet des ristournes sur presque toute la gamme, comme ces 400€ offerts en cas d'achat d'un C3 Picasso par exemple.
Volkswagen parait en effet plus sobre. La marque allemande propose simplement des crédits à 0% sur toute la gamme jusqu'au 19 octobre, et n'évoque jamais la moindre remise... Tout le contraire de Renault, qui annonce les "reprises fatales" qui peuvent aller de pair avec une promotion à hauteur de 7000€ sur l'Espace !
Cette volonté de s'inspirer de Volkswagen chez PSA a aussi clairement été affichée la semaine passée par le responsable des ventes flottes et occasion de Peugeot au Royaume-Uni : "Mon ambition est que Peugeot soit valorisé au même rang que Volkswagen dans les cinq prochaines années" a fait savoir Martin Gurney à propos des valeurs résiduelles des occasions sochaliennes au magazine Fleet News.
Le responsable des ventes flottes illustre ainsi son propos en indiquant que "voilà cinq ans, nous étions 11% au dessous" de la valeur d'une Volkswagen à segment, âge et kilométrage équivalent : "Depuis l'an dernier, nous avons réduit la différence à 4%, et nous parviendrons à notre cible de réduire l'écart à 3% d'ici à la fin de l'année " espère ainsi le Britannique.
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tusman- Administrateur & Webdesigner
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
Si j'ai bien compris et pour résumer, le groupe a dans le viseur vw, ok ! Donc peugeot se calquera et vendra aux prix d'une Volkswagen, mais alors DS se calquera et vendra aux prix d'Audi, et Citroën se calquera sur Seat ou bien Skoda ?
Dec85- Expert
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
Je trouve ça un peu dommage de s'aligner sur grosvagen et de ne pas viser au dessus au plus haut rien que pour montrer une volonté plus inébranlable.
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C-vava- Administrateur & Webdesigner
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
C'est difficile on achète au prix fort une Audi mais c'est pas grave car elle tiendra la côte.
Une Citroën n'a pas une bonne cote car : " vous avez bénéficié d'une remise à l'achat et qu'il faut bien une différence entre neuf et occasion" . Et quand vous achetez une Citroën neuve vous demandez une bonne remise ( moi le 1er) car ... elle décote vite donc il ne faut pas la payer trop cher pour diminuer l'écart entre prix du neuf et prix que l'on obtient en reprise 2 ou 3 ans après.
Bref comme le serpent qui se mange la queue....
La différence c'est qu' au départ il faut un bon paquet d' € pour acheter la 1 ère Audi !
Une Citroën n'a pas une bonne cote car : " vous avez bénéficié d'une remise à l'achat et qu'il faut bien une différence entre neuf et occasion" . Et quand vous achetez une Citroën neuve vous demandez une bonne remise ( moi le 1er) car ... elle décote vite donc il ne faut pas la payer trop cher pour diminuer l'écart entre prix du neuf et prix que l'on obtient en reprise 2 ou 3 ans après.
Bref comme le serpent qui se mange la queue....
La différence c'est qu' au départ il faut un bon paquet d' € pour acheter la 1 ère Audi !
magnoliasforever- Apprenti
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
moi, je ne pense pas du tout à ça j'achète parceque ça me plait, la couleur qui me plait (pas celle qui se revendra le mieux) de toute façon , il y a un client pour chaque voiture
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C-vava- Administrateur & Webdesigner
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
Ouais enfin, les DS ça va leurs côtes tiennent encore bien. Une idée bien tenace, mais même les allemandes perdent beaucoup de valeur.
Ce qui est visé là, ce n'est pas que la perte de valeur c'est surtout de pouvoir vendre sans devoir faire comme Renault (reprise Argus +5500€)
Ce qui est visé là, ce n'est pas que la perte de valeur c'est surtout de pouvoir vendre sans devoir faire comme Renault (reprise Argus +5500€)
Invité- Invité
Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
PSA ne fait que çà à longueur d'année argus + xxxx€ . Qui n'est en fait qu'une remise sur la neuve .
magnoliasforever- Apprenti
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
une auto moderne reste toujours un mange pognon.
En 4 ans elle perd 50 pour cent de sa valeur: que ce soit une Audi , une merco ou une bm.Et puis selon la regle de 3 bien connue , si j achete cher avec une decote plus faible au bout de 5 ans parceque c est une allemande , j aurai , en valeur , perdu plus d argent qu avec une francaise achetee mpins cher et plus remisee !
L ideal est d acheter une occasion tres recente : 1 an et moins de 5000km !
En 4 ans elle perd 50 pour cent de sa valeur: que ce soit une Audi , une merco ou une bm.Et puis selon la regle de 3 bien connue , si j achete cher avec une decote plus faible au bout de 5 ans parceque c est une allemande , j aurai , en valeur , perdu plus d argent qu avec une francaise achetee mpins cher et plus remisee !
L ideal est d acheter une occasion tres recente : 1 an et moins de 5000km !
STEPPE 91- Administrateur & Webdesigner
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
" L'auto journal " avait fait un titre à la une : " Audi moins cher que Citroën ".
C'est sur les souvenirs de cet article que j'ai rédigé le post du dessus.
En gros c'était : audi payée cher moins sa valeur ( élevée) au bout de 3 ans est plus intéressant que C5 I achetée moins cher moins sa valeur faible au bout de 3 ans. Je n'ai plus les chiffres de l'époque en tête mais la démonstration était nette .
Au bout de 3 ans la valeur perdue sur l'audi était plus faible que celle de C5.
Le prix d'achat de l'audi était élevé et le % de perte non négligeable.... Mais le % de perte sur la C5 était très élevé et non compensé par le prix de départ plus bas. D'où le titre " racoleur"
C'est sur les souvenirs de cet article que j'ai rédigé le post du dessus.
En gros c'était : audi payée cher moins sa valeur ( élevée) au bout de 3 ans est plus intéressant que C5 I achetée moins cher moins sa valeur faible au bout de 3 ans. Je n'ai plus les chiffres de l'époque en tête mais la démonstration était nette .
Au bout de 3 ans la valeur perdue sur l'audi était plus faible que celle de C5.
Le prix d'achat de l'audi était élevé et le % de perte non négligeable.... Mais le % de perte sur la C5 était très élevé et non compensé par le prix de départ plus bas. D'où le titre " racoleur"
magnoliasforever- Apprenti
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
Et surtout totalement faux car là encore, il faut prendre en compte l'entretien, les pièces, si la voiture tombe en panne ou pas, le prix des pièces...
Et chez VAG, entretien, prix des pièces etc coûte plus cher. Donc les gros bla bla de journalistes...
Et puis bon...honnêtement si certains regardent le prix de la voiture pour espérer la revendre plus tard...En attendant, une voiture reste un gouffre financier, perd de sa valeur et c'est bien con de prendre un gros crédit, se ruiner parfois, juste pour acheter une voiture qui va perdre "moins de valeur au fil des ans que la voiture moins chère de 5 ou 10.000€".
Et chez VAG, entretien, prix des pièces etc coûte plus cher. Donc les gros bla bla de journalistes...
Et puis bon...honnêtement si certains regardent le prix de la voiture pour espérer la revendre plus tard...En attendant, une voiture reste un gouffre financier, perd de sa valeur et c'est bien con de prendre un gros crédit, se ruiner parfois, juste pour acheter une voiture qui va perdre "moins de valeur au fil des ans que la voiture moins chère de 5 ou 10.000€".
Invité- Invité
ok
On est bien d'accord !
Je préfère acheter une Citroën payée comptant ( content !) au lieu d'une Audi achetée à crédit !
Je préfère acheter une Citroën payée comptant ( content !) au lieu d'une Audi achetée à crédit !
magnoliasforever- Apprenti
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
Nommé, il y a un an, à la tête de PSA Peugeot Citroën, Carlos Tavares a placé l’entreprise sous haute tension. Peu soucieux de son image, ce manager revendique avant tout une culture de résultat.
Il faut entrer dans le bureau de Carlos Tavares, avenue de la Grande-Armée à Paris, pour mieux cerner celui qui dirige depuis un an le groupe PSA. Au mur, aucune peinture pour personnaliser l’atmosphère, les photographies de voitures Peugoet et Citroën paraissent figées. Sur sa table de travail, pas un seul dossier, pas d’ordinateur, tout juste une feuille de papier. L’entretien commence pile à l’heure, ne dépasse pas d’une minute. « Lorsque vous pilotez, vous êtes concentré sur le virage d’après, pas sur la ligne d’arrivée », lâche-t-il tout en contrôle, sur un ton à la fois rythmé et monocorde.
Un an déjà que cette mécanique implacable est à l’œuvre dans la vénérable maison Peugeot. « Culture du profit » ; « esprit de compétition » ; « recherche de la performance » ; « feu sacré »… Les mots secouent chaque jour cette entreprise réputée pour sa culture consensuelle, voire paternaliste. En décembre 2013, avant même d’être officiellement nommé, l’ex-numéro deux de Renault force les hauts dirigeants à refaire un budget plus ambitieux. Avec Jean-Baptiste de Chatillon, le directeur financier, l’objectif de « free cash-flow » est relevé de 1 milliard d’euros.
Gilles Le Borgne, le patron de la R&D, doit proposer 150 millions d’euros d’économies tandis que Maxime Picat doit améliorer le positionnement prix de la marque Peugeot. « Il a cette faculté à nous fixer des objectifs à 120 % », juge le directeur de la marque au lion.
Et pas question de choisir entre deux efforts. Le « génie du “et” » – une formule maison du dirigeant – invite les équipes à s’améliorer sur tous les fronts. Jusque dans le moindre garage du groupe, on cherche à réduire les stocks tout en optimisant la production des sites industriels. Un an plus tard, PSA atteint avec deux ans d’avance son objectif cash-flows : la Bourse applaudit.
Une maîtrise totale
La patte Tavares, c’est un pilotage serré des équipes avec un planning tiré au cordeau. Les réunions ne durent jamais plus d’une heure. En comité exécutif, les ingénieurs ont quinze minutes pas plus pour défendre leur projet, et leur PowerPoint ne doit pas dépasser cinq « slides ». Carlos Tavares, lui-même, travaille dans sa voiture de 7 heures à 8 heures le matin, entre son domicile près de Rambouillet et le siège de la Grande-Armée.
Le soir, il quitte le bureau vers 19 h 30 et arrive chez lui sans un e-mail non lu. Une maîtrise totale, presque obsédante pour ce dirigeant qui présente l’exigence « comme une forme de respect ». L’homme fait la chasse à ce qu’il appelle le « syndrome de la pastèque » : lorsque tous les voyants sont au vert sur un projet, car personne n’a voulu tirer la sonnette d’alarme, alors même qu’à l’intérieur, la réalité dérape, façon rouge écarlate.
Dans un groupe où le stock était synonyme de chiffre d’affaires potentiel, ce passage d’une culture technique à une logique de profit est une vraie rupture. Les méthodes en place chez Renault – créations de régions, comité exécutif – sont importées, et tant pis pour la fierté maison.
"Maintenant, personne n’est plus à l’abri"
Les tabous sont levés, avec la vente des scooters, métier historique de la famille Peugeot, ou encore le déménagement du siège de la Grande-Armée à Rueil-Malmaison. Même le site de Sochaux, gardien des origines franc-comtoises du groupe, s’est vu signifier qu’il n’échapperait pas à la concurrence avec les autres usines. « Avant, nous vivions comme dans une famille. Maintenant, personne n’est plus à l’abri », souffle un directeur d’usine.
Direct dans ses propos, Carlos Tavares emploie des mots simples pour être compris de tous. « Vous pouvez compter sur nous pour vous demander des choses difficiles », lance-t-il à l’adresse des syndicats à Mulhouse en annonçant la suppression d’une ligne de production. « Je ne suis pas là pour rassurer les gens mais pour leur faire comprendre que c’est leur performance qui va les protéger », explique-t-il.
Etonnamment, le discours ne braque pas les syndicats, hormis la CGT. « Avant, on évitait de dire les choses dans leur complète réalité, mais les gens n’étaient pas dupes », explique Jacques Mazzolini de la CFE-CGC. L’homme a toutefois mis de l’eau dans son vin comparé à ses années Renault, où il avait été mis à l’écart des négociations sur l’accord de compétitivité de 2014 pour avoir, dès la première réunion, menacé de fermer deux usines.
Désastre industriel en Russie
Si la maison PSA accepte l’électrochoc, c’est aussi parce que le vent du boulet n’est pas passé loin. Son intime connaissance de l’automobile a immédiatement conféré à Carlos Tavares une forte légitimité. En trente-cinq ans de carrière, ce passionné s’est frotté à toutes les facettes du métier, que ce soit chez Renault sur le projet Mégane et Scénic, chez Nissan – au Japon et aux Etats-Unis – dont il redressa la rentabilité, jusqu’à son retour chez l’ex-Régie en 2011.
« Il sait mettre le doigt là où ça fait mal », confirment de nombreux cadres. Une révolution dans cette maison d’ingénieurs où s’étaient succédé des patrons venant de l’administration (Jacques Calvet et Jean-Martin Folz), de l’industrie du verre (Christian Streiff) ou encore de l’acier (Philippe Varin)… « Avant, j’ai passé ma vie à expliquer l’automobile à des dirigeants qui venaient d’autres secteurs. Là, on a parlé immédiatement le même langage », renchérit Jean-Baptiste de Chatillon.
Dans les usines, comme sur les centres d’essai, Carlos Tavares, réputé pour être un homme de terrain, est attendu avec appréhension. En Russie, où PSA fait face à un désastre industriel, le patron de la région avait même appelé à l’aide son homologue de Renault, pour mieux connaître les exigences du président du directoire avant sa première visite. « Si vous êtes encore là, c’est que vous avez ma confiance », lance-t-il, une autre fois, au patron d’une usine française. D’ailleurs, plusieurs directeurs de site ont changé depuis un an.
Manager à sang-froid
Respectueux, ce manager à sang-froid ne hausse jamais le ton. On ne lui connaît qu’un seul dérapage, en août 2013, le jour de ses cinquante-cinq ans, lors de cette désormais fameuse interview à Bloomberg. A l’époque numéro deux de Renault, Carlos Tavares se disait à l’étroit sous la coupe de Carlos Ghosn et affichait sans complexe son ambition de diriger un groupe automobile.
Une sortie contrôlée, selon l’intéressé : « A cinquante-cinq ans, tous les jours qui passent, vous réduisez la probabilité que l’ambition de votre vie se réalise. C’était le moment de prendre une décision structurante », explique-t-il. Dans un SMS à un proche, il livrait : « L’homme a besoin d’oxygène. » La suite est connue : celui que certains surnommaient perfidement « Carlito » chez Renault se fait débarquer par Carlos Ghosn. Trois mois plus tard, PSA, en détresse, l’appelle au secours. Carlos Tavares vend sa Renault Mégane Trophy pour une Peugeot RCZ. « Le challenge de ma vie ! » écrit-il sur sa page Facebook.
Cette recherche permanente du défi, l’homme la vit pleinement dans la course automobile, qu’il pratique à raison d’une bonne quinzaine de week-ends par an. Une passion telle qu’il n’hésitait pas, chez Nissan, à revenir en fin de semaine des Etats-Unis ou du Japon pour une compétition européenne. « J’aurais voulu être pilote, mais je n’en avais pas le talent », confie-t-il.
Comme une sportif de haut niveau
Adolescent, il s’était fait embaucher comme commissaire de piste sur le circuit d’Estoril, près de Lisbonne. Son épouse, Armelle, ne rate pas une course et veille sur l’écurie familiale Clementeam, du nom de l’aînée de leurs trois filles, Clémentine. « C’est un sport technique où la maîtrise de soi est essentielle à la performance. Cela fait partie de mon équilibre », se délecte celui qui décortique ses données après chaque séance d’essais.
Couché à 21 h 30 et surveillant son régime alimentaire, l’homme vit, à cinquante-six ans, comme un sportif de haut niveau. Tout en restant accessible. « Ce n’est pas parce qu’il est patron du CAC qu’il joue un rôle différent dans l’équipe », témoigne Jean-Louis Dauger, son copilote. Depuis les paddocks, Carlos Tavares se fait ainsi reprendre, sans susceptibilité, par son jeune ingénieur de piste. Et dans sa RCZ, le PDG n’est plus que Carlos Antunes, son nom de course, arborant fièrement son casque aux couleurs du drapeau portugais. « L’histoire de ce petit pays, capable de telles découvertes maritimes, est fascinante », juge le natif de Lisbonne.
L'homme de la situation
Les avis convergent : Carlos Tavares est bien l’homme de la situation. Mais nombreux sont ceux qui ajoutent : « au bon moment ». Entre les restructurations engagées par Philippe Varin, la reprise du marché européen, la percée de PSA en Chine, Carlos Tavares a le vent dans le dos. La gouvernance, plus équilibrée depuis le retrait de la famille Peugeot, lui donne les coudées franches. « Tu es un chanceux », lui lance Gilles Le Borgne, lorsque la Peugeot 308 est élue voiture de l’année, en mars 2014. « Les planètes sont alignées », reconnaît-il lui-même, tout en rappelant que le chemin du redressement est encore long.
Sur le long terme, cette mise sous tension n’est pas sans danger. Certains pointent le risque que les équipes, déjà fragilisées par les plans de départs en cours, puissent décrocher face à l’ambition des objectifs ou alors brider leur créativité. « Chacun valide tous les points avec son supérieur pour se protéger, avec le risque de ne plus tenter », indique un ingénieur. Maintenant que le budget de R&D est plafonné à 8 % du chiffre d’affaires, certains regrettent l’abandon de projets audacieux comme hybrid-air. Dans la même veine, d’autres s’interrogent sur sa vision stratégique. Irruption d'Apple et Google, montée de l’auto-partage, bataille autour de la voiture à hydrogène ou électrique… En cas de rupture technologique, ce « car guy » sera-t-il capable de sortir de ses référentiels ?
Voué à sa passion, Carlos Tavares n’aime pas sortir de l’univers automobile. Il évite les dîners mondains, fréquente peu les réseaux de patrons. Peu soucieux de son image, revendiquant une priorité à l’opérationnel, il a fait le ménage dans les conseillers en communication et les banquiers d’affaires qui gravitaient autour du groupe. Le centralien, ancien boursier de l’Etat français et issu d’une famille modeste portugaise, tranche avec l’intelligentsia parisienne du CAC 40. En période de gros temps, saura-t-il sortir de son baquet ?
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0204267253158-psa-lelectrochoc-tavares-1106842.php?0z1kXlgJHzZCbZ10.99
Il faut entrer dans le bureau de Carlos Tavares, avenue de la Grande-Armée à Paris, pour mieux cerner celui qui dirige depuis un an le groupe PSA. Au mur, aucune peinture pour personnaliser l’atmosphère, les photographies de voitures Peugoet et Citroën paraissent figées. Sur sa table de travail, pas un seul dossier, pas d’ordinateur, tout juste une feuille de papier. L’entretien commence pile à l’heure, ne dépasse pas d’une minute. « Lorsque vous pilotez, vous êtes concentré sur le virage d’après, pas sur la ligne d’arrivée », lâche-t-il tout en contrôle, sur un ton à la fois rythmé et monocorde.
Un an déjà que cette mécanique implacable est à l’œuvre dans la vénérable maison Peugeot. « Culture du profit » ; « esprit de compétition » ; « recherche de la performance » ; « feu sacré »… Les mots secouent chaque jour cette entreprise réputée pour sa culture consensuelle, voire paternaliste. En décembre 2013, avant même d’être officiellement nommé, l’ex-numéro deux de Renault force les hauts dirigeants à refaire un budget plus ambitieux. Avec Jean-Baptiste de Chatillon, le directeur financier, l’objectif de « free cash-flow » est relevé de 1 milliard d’euros.
Gilles Le Borgne, le patron de la R&D, doit proposer 150 millions d’euros d’économies tandis que Maxime Picat doit améliorer le positionnement prix de la marque Peugeot. « Il a cette faculté à nous fixer des objectifs à 120 % », juge le directeur de la marque au lion.
Et pas question de choisir entre deux efforts. Le « génie du “et” » – une formule maison du dirigeant – invite les équipes à s’améliorer sur tous les fronts. Jusque dans le moindre garage du groupe, on cherche à réduire les stocks tout en optimisant la production des sites industriels. Un an plus tard, PSA atteint avec deux ans d’avance son objectif cash-flows : la Bourse applaudit.
Une maîtrise totale
La patte Tavares, c’est un pilotage serré des équipes avec un planning tiré au cordeau. Les réunions ne durent jamais plus d’une heure. En comité exécutif, les ingénieurs ont quinze minutes pas plus pour défendre leur projet, et leur PowerPoint ne doit pas dépasser cinq « slides ». Carlos Tavares, lui-même, travaille dans sa voiture de 7 heures à 8 heures le matin, entre son domicile près de Rambouillet et le siège de la Grande-Armée.
Le soir, il quitte le bureau vers 19 h 30 et arrive chez lui sans un e-mail non lu. Une maîtrise totale, presque obsédante pour ce dirigeant qui présente l’exigence « comme une forme de respect ». L’homme fait la chasse à ce qu’il appelle le « syndrome de la pastèque » : lorsque tous les voyants sont au vert sur un projet, car personne n’a voulu tirer la sonnette d’alarme, alors même qu’à l’intérieur, la réalité dérape, façon rouge écarlate.
Dans un groupe où le stock était synonyme de chiffre d’affaires potentiel, ce passage d’une culture technique à une logique de profit est une vraie rupture. Les méthodes en place chez Renault – créations de régions, comité exécutif – sont importées, et tant pis pour la fierté maison.
"Maintenant, personne n’est plus à l’abri"
Les tabous sont levés, avec la vente des scooters, métier historique de la famille Peugeot, ou encore le déménagement du siège de la Grande-Armée à Rueil-Malmaison. Même le site de Sochaux, gardien des origines franc-comtoises du groupe, s’est vu signifier qu’il n’échapperait pas à la concurrence avec les autres usines. « Avant, nous vivions comme dans une famille. Maintenant, personne n’est plus à l’abri », souffle un directeur d’usine.
Direct dans ses propos, Carlos Tavares emploie des mots simples pour être compris de tous. « Vous pouvez compter sur nous pour vous demander des choses difficiles », lance-t-il à l’adresse des syndicats à Mulhouse en annonçant la suppression d’une ligne de production. « Je ne suis pas là pour rassurer les gens mais pour leur faire comprendre que c’est leur performance qui va les protéger », explique-t-il.
Etonnamment, le discours ne braque pas les syndicats, hormis la CGT. « Avant, on évitait de dire les choses dans leur complète réalité, mais les gens n’étaient pas dupes », explique Jacques Mazzolini de la CFE-CGC. L’homme a toutefois mis de l’eau dans son vin comparé à ses années Renault, où il avait été mis à l’écart des négociations sur l’accord de compétitivité de 2014 pour avoir, dès la première réunion, menacé de fermer deux usines.
Désastre industriel en Russie
Si la maison PSA accepte l’électrochoc, c’est aussi parce que le vent du boulet n’est pas passé loin. Son intime connaissance de l’automobile a immédiatement conféré à Carlos Tavares une forte légitimité. En trente-cinq ans de carrière, ce passionné s’est frotté à toutes les facettes du métier, que ce soit chez Renault sur le projet Mégane et Scénic, chez Nissan – au Japon et aux Etats-Unis – dont il redressa la rentabilité, jusqu’à son retour chez l’ex-Régie en 2011.
« Il sait mettre le doigt là où ça fait mal », confirment de nombreux cadres. Une révolution dans cette maison d’ingénieurs où s’étaient succédé des patrons venant de l’administration (Jacques Calvet et Jean-Martin Folz), de l’industrie du verre (Christian Streiff) ou encore de l’acier (Philippe Varin)… « Avant, j’ai passé ma vie à expliquer l’automobile à des dirigeants qui venaient d’autres secteurs. Là, on a parlé immédiatement le même langage », renchérit Jean-Baptiste de Chatillon.
Dans les usines, comme sur les centres d’essai, Carlos Tavares, réputé pour être un homme de terrain, est attendu avec appréhension. En Russie, où PSA fait face à un désastre industriel, le patron de la région avait même appelé à l’aide son homologue de Renault, pour mieux connaître les exigences du président du directoire avant sa première visite. « Si vous êtes encore là, c’est que vous avez ma confiance », lance-t-il, une autre fois, au patron d’une usine française. D’ailleurs, plusieurs directeurs de site ont changé depuis un an.
Manager à sang-froid
Respectueux, ce manager à sang-froid ne hausse jamais le ton. On ne lui connaît qu’un seul dérapage, en août 2013, le jour de ses cinquante-cinq ans, lors de cette désormais fameuse interview à Bloomberg. A l’époque numéro deux de Renault, Carlos Tavares se disait à l’étroit sous la coupe de Carlos Ghosn et affichait sans complexe son ambition de diriger un groupe automobile.
Une sortie contrôlée, selon l’intéressé : « A cinquante-cinq ans, tous les jours qui passent, vous réduisez la probabilité que l’ambition de votre vie se réalise. C’était le moment de prendre une décision structurante », explique-t-il. Dans un SMS à un proche, il livrait : « L’homme a besoin d’oxygène. » La suite est connue : celui que certains surnommaient perfidement « Carlito » chez Renault se fait débarquer par Carlos Ghosn. Trois mois plus tard, PSA, en détresse, l’appelle au secours. Carlos Tavares vend sa Renault Mégane Trophy pour une Peugeot RCZ. « Le challenge de ma vie ! » écrit-il sur sa page Facebook.
Cette recherche permanente du défi, l’homme la vit pleinement dans la course automobile, qu’il pratique à raison d’une bonne quinzaine de week-ends par an. Une passion telle qu’il n’hésitait pas, chez Nissan, à revenir en fin de semaine des Etats-Unis ou du Japon pour une compétition européenne. « J’aurais voulu être pilote, mais je n’en avais pas le talent », confie-t-il.
Comme une sportif de haut niveau
Adolescent, il s’était fait embaucher comme commissaire de piste sur le circuit d’Estoril, près de Lisbonne. Son épouse, Armelle, ne rate pas une course et veille sur l’écurie familiale Clementeam, du nom de l’aînée de leurs trois filles, Clémentine. « C’est un sport technique où la maîtrise de soi est essentielle à la performance. Cela fait partie de mon équilibre », se délecte celui qui décortique ses données après chaque séance d’essais.
Couché à 21 h 30 et surveillant son régime alimentaire, l’homme vit, à cinquante-six ans, comme un sportif de haut niveau. Tout en restant accessible. « Ce n’est pas parce qu’il est patron du CAC qu’il joue un rôle différent dans l’équipe », témoigne Jean-Louis Dauger, son copilote. Depuis les paddocks, Carlos Tavares se fait ainsi reprendre, sans susceptibilité, par son jeune ingénieur de piste. Et dans sa RCZ, le PDG n’est plus que Carlos Antunes, son nom de course, arborant fièrement son casque aux couleurs du drapeau portugais. « L’histoire de ce petit pays, capable de telles découvertes maritimes, est fascinante », juge le natif de Lisbonne.
L'homme de la situation
Les avis convergent : Carlos Tavares est bien l’homme de la situation. Mais nombreux sont ceux qui ajoutent : « au bon moment ». Entre les restructurations engagées par Philippe Varin, la reprise du marché européen, la percée de PSA en Chine, Carlos Tavares a le vent dans le dos. La gouvernance, plus équilibrée depuis le retrait de la famille Peugeot, lui donne les coudées franches. « Tu es un chanceux », lui lance Gilles Le Borgne, lorsque la Peugeot 308 est élue voiture de l’année, en mars 2014. « Les planètes sont alignées », reconnaît-il lui-même, tout en rappelant que le chemin du redressement est encore long.
Sur le long terme, cette mise sous tension n’est pas sans danger. Certains pointent le risque que les équipes, déjà fragilisées par les plans de départs en cours, puissent décrocher face à l’ambition des objectifs ou alors brider leur créativité. « Chacun valide tous les points avec son supérieur pour se protéger, avec le risque de ne plus tenter », indique un ingénieur. Maintenant que le budget de R&D est plafonné à 8 % du chiffre d’affaires, certains regrettent l’abandon de projets audacieux comme hybrid-air. Dans la même veine, d’autres s’interrogent sur sa vision stratégique. Irruption d'Apple et Google, montée de l’auto-partage, bataille autour de la voiture à hydrogène ou électrique… En cas de rupture technologique, ce « car guy » sera-t-il capable de sortir de ses référentiels ?
Voué à sa passion, Carlos Tavares n’aime pas sortir de l’univers automobile. Il évite les dîners mondains, fréquente peu les réseaux de patrons. Peu soucieux de son image, revendiquant une priorité à l’opérationnel, il a fait le ménage dans les conseillers en communication et les banquiers d’affaires qui gravitaient autour du groupe. Le centralien, ancien boursier de l’Etat français et issu d’une famille modeste portugaise, tranche avec l’intelligentsia parisienne du CAC 40. En période de gros temps, saura-t-il sortir de son baquet ?
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0204267253158-psa-lelectrochoc-tavares-1106842.php?0z1kXlgJHzZCbZ10.99
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
Étymologie du mot Travail
vient de tripalium attestée au sens d'instrument de torture.
Lui devra t on l'arrêtv de l'hydraulique et de l'hybridair ?
vient de tripalium attestée au sens d'instrument de torture.
Lui devra t on l'arrêtv de l'hydraulique et de l'hybridair ?
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
Qu'est ce qui dit ?
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
je pense que PSA tient là un bon PDG pour redresser sont groupe!
ollychene- Débutant
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
ollychene a écrit:je pense que PSA tient là un bon PDG pour redresser sont groupe!
Oui, mais cela ne suffit pas il faut aussi des produits
soleron- Partenaire
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
Excellent entretien. Et ENFIN un patron qui dit (et qui fait) que la France peut être compétitive sans forcément passer par le simple "coût" du travail.
Comme quoi on doit pouvoir lui faire confiance. Quel dommage pour l'Hybrid-Air qui en fait n'était pas rentable, ou en tout cas pas produit en assez grande quantité...
Comme quoi on doit pouvoir lui faire confiance. Quel dommage pour l'Hybrid-Air qui en fait n'était pas rentable, ou en tout cas pas produit en assez grande quantité...
Invité- Invité
Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
Bien sur les temps ont changé et Citroën n'est plus en R&D que l'ombre de lui même, mais quand même il n'y a plus rien qui dépasse aucune technologie "prise de risque (au départ)"
Le monde est aux revendeurs d'illusions, de désinformations, de profits en béton, d'hypocrisie sans fond Faut pas s'imaginer que tout sera joli
parce qu'on aura pensé qu'avoir le droit suffit!
C'est là ou Citroën était différent et ou on l'a tué.
Dans quelques années on nous dira l'airbump c'est trop cher, le smart wash aussi et l'airbag au pavillon n'en parlons pas et tout sera standardisé à la mode sans saveur.
Le monde est aux revendeurs d'illusions, de désinformations, de profits en béton, d'hypocrisie sans fond Faut pas s'imaginer que tout sera joli
parce qu'on aura pensé qu'avoir le droit suffit!
C'est là ou Citroën était différent et ou on l'a tué.
Dans quelques années on nous dira l'airbump c'est trop cher, le smart wash aussi et l'airbag au pavillon n'en parlons pas et tout sera standardisé à la mode sans saveur.
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Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
Il a pas dit tout à fait ça, il a dit que PSA innovait beaucoup mais que tout ne pouvait pas passer le stade de la mise en circulation.
Cela a coûté à Citroën son indépendance, deux fois. Il n'empêche je suis un peu d'accord sur le fait que Citroën n'a plus sa place de visionnaire. Mais il faut regarder la réalité en face, aujourd'hui personne n'a de vision à part celle de vendre, dans tous les domaines et pour tous les produits.
Il n'y a qu'à voir les magasins Apple remplis sans arrêt et pour quoi ? Un téléphone cher, le même qu'il y a 6 ans mais on a mis un nouveau chiffre dessus donc "t'as vu c'est trop bien ouais ouais".
Bien sur qu'en ce moment la société ne vend que...du vent. Mais ça, c'est aussi en partie à cause de tout à chacun...qui tombe dans le panneau.
Cela a coûté à Citroën son indépendance, deux fois. Il n'empêche je suis un peu d'accord sur le fait que Citroën n'a plus sa place de visionnaire. Mais il faut regarder la réalité en face, aujourd'hui personne n'a de vision à part celle de vendre, dans tous les domaines et pour tous les produits.
Il n'y a qu'à voir les magasins Apple remplis sans arrêt et pour quoi ? Un téléphone cher, le même qu'il y a 6 ans mais on a mis un nouveau chiffre dessus donc "t'as vu c'est trop bien ouais ouais".
Bien sur qu'en ce moment la société ne vend que...du vent. Mais ça, c'est aussi en partie à cause de tout à chacun...qui tombe dans le panneau.
Invité- Invité
Re: [INFORMATION] Tavares: déclarations, nouvelles orientations
oui pas les anciens en tout cas pas tous.
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