Re: [WTCC] 2015 - Meeting du Maroc

[C-Benjamin]

[Thomasd]

Dans moins de deux semaines ce sera le meeting hongrois

[C-Benjamin]

Dans le secret des oreillettes de Citroën



L'Équipe a eu le privilège de suivre la séance de qualification de Marrakech, 2e épreuve du championnat du monde WTCC, dans le stand Citroën avec une radio permettant d'écouter les dialogues entre Sébastien Loeb, Yvan Muller, José-Maria Lopez, Ma Qing Hua et leurs ingénieurs. Récit.

Q1 : Tout roule pour les Rouges
12h30 à Marrakech. C’est l’effervescence dans le stand Citroën. Mais la domination des C-Elysée sur le WTCC est telle que ce premier round de trente minutes, qui qualifiera les douze plus rapides pour la suite, sert avant tout d’ultime séance de mise au point. Entre les ingénieurs et leurs pilotes, les sujets de conversations ne manquent pas: balance, pression des pneus, charge aéro, tout est passé en revue.

Auteur d’une grosse équerre à l’entrée de la dernière épingle, Loeb explique ses difficultés. «Tu as fait un blocage arrière sur les freins mais pour le reste, rien de particulier. Avant cela, tu étais dans le même dixième que les autres, continue comme ça», lui indique son ingénieur, depuis le muret des stands. À dix minutes de la fin de la séance, les trois ténors de Citroën rentrent au stand avec les meilleurs chronos (Muller devant Lopez et Loeb) et l’assurance de passer en Q2.

Chaque pilote s’enquiert des réglages et des chronos de ses équipiers. «À part les freins, qu’est-ce qui t’empêche de faire mieux?», demande l’ingénieur de Loeb. «Je suis parti en sucette dans un virage, j’ai raté un point de corde. Je fais de la merde dans le premier secteur», répond l’Alsacien. Sur une stratégie décalée, le Chinois Ma Qing Hua réalise le meilleur chrono de la séance. Les quatre Citroën officielles sont qualifiées sans trembler. Celle du privé Bennani aussi, mais de justesse.

Q2 : Muller satisfait, Loeb contrarié
Contrairement à ses équipiers, Yvan Muller ne veut pas jouer aux avant-postes sur cette séance. Puni d’une rétrogradation de cinq places sur la grille de départ de la course 1, il sait que la deuxième course dominicale est son seul espoir de briller. L’idée, pour cette qualification, est donc de signer le dixième chrono, qui garantit la pole de la course 2, pour laquelle la grille est inversée.

Ses équipiers sont prévenus de la stratégie. «Yvan va lâcher une seconde dans le dernier virage, si tu es derrière lui reste prudent et garde de la distance», annonce-t-on ainsi à Ma Quing Hua. Sébastien Loeb, lui, est à la peine et cherche des solutions avec son ingénieur. «Tu es P8. Dis moi ce que tu penses faire. On touche aux réglages ou tu as fait un mauvais tour et tu peux améliorer comme ça?» «Je ne sais pas», répond Loeb. «Pour faire P5, il faut que tu gagnes 1/100e. C’est que dalle. Deux dixièmes et tu es P3. Je pense que tu vas les gagner.»

Muller est à la poursuite d’un autre objectif, moins élevé mais pas plus facile à atteindre. Il boucle son ultime tour sans forcer. «P 10 Yvan, P 10!», lui annonce son ingénieur sitôt la ligne franchie. «On a eu du bol sur ce coup-là! Bravo les gars!», répond Muller.

Si la partie du stand qui lui est réservée est euphorique, le clan Loeb fait grise mine. Huitième temps et donc pas de Q3, réservée au Top 5. «Je n’ai pas l’impression de faire de grosses erreurs, il faut voir où on prend», analyse le pilote, qui se réconfortera en apprenant qu’il gagne deux places sur la grille de la course 1 grâce aux pénalités reçues par Chilton et Valente.

Q3 : La pole pour Lopez
La radio crépite moins pour ces dix dernières minutes. Non seulement Citroën n’a plus que deux voitures à gérer, celles de Ma et Lopez (Bennani occupe le garage voisin, celui du Sébastien Loeb Racing), mais elles vont s’élancer l’une derrière l’autre. Le Chinois sort le premier mais ne peut faire mieux que Bennani.

Alors que la C-Elysée de Lopez vient d’être démarrée, le Français Valente rate un freinage et encastre sa Chevrolet dans un mur de pneus. «Drapeau rouge, il faut attendre», dit-on à Lopez. «L’interruption ne sera pas longue, la voiture est déjà évacuée. Il n’y a pas de débris sur la piste.» À 13h44, la C-Elysée de l’Argentin est lâchée. «P1, P1, you are on pole!», lui annonce son ingénieur 1’43’’854 plus tard.

http://www.lequipe.fr/Sport-auto/Actualites/Dans-le-secret-des-oreillettes-de-citroen/552185

[C-vava]

merci, pas mal 

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