2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
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2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
Citroën C4 Cactus Aventure
Citroën présentera à Genève cette version "ultra baroudeuse" du Cactus :
cavalino- Débutant
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
il est trop beau ! c'est fun
Romanistan- Apprenti
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
c'est pas mal ! ça ferait presque donner "IN" de rouler avec des jantes tôles !
youyou56- Apprenti
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
magnifique oui!
ollychene- Débutant
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
Je suis désolé mais dans cette configuration blanc/airbump noir et touches jaunes, j'ai l'impression de voir un panda avec des taches de bambous ^^ !
C'est mignon mais ça me fait penser à ça !
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Dec85- Expert
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
J'adore !
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
Waouh MERCI cavalino
tusman- Administrateur & Webdesigner
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
C'est parti: Citroën engagé au Dakar au pays des Cactus sud-américains
Thomasd- Expert
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
Si Citroën commence à faire ce genre de personnalisation, ca va pas le faire " longdesc="14" />
Moi j'ai pas le moyen de changer de cactus trop souvent
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C-vava- Administrateur & Webdesigner
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
Pas de pneus michelin...vivement les pneus chinois
Non desole mon cote vieux conservateur citroeniste qui grogne ce soir
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Quentin- Administrateur & Webdesigner
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
sept caméras GoPro sur un véhicule, ce n'est pas un peu trop ?
Par contre, déjà que le cactus "normal" sera très visibles sur nos routes, alors là.....c'est sur qu'en ville, cette cactus aventure sa doit faire tourner les têtes comme un champ de tournesol
Par contre, déjà que le cactus "normal" sera très visibles sur nos routes, alors là.....c'est sur qu'en ville, cette cactus aventure sa doit faire tourner les têtes comme un champ de tournesol
Romanistan- Apprenti
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
on a peut être un accessoire sous les yeux avec ce coffre de toit.
un panneau solaire de la forme de la vitre de toit là dessus quelques accus et les lumières seront opérationnelles
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C-vava- Administrateur & Webdesigner
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
Quentin a écrit:Pas de pneus michelin...vivement les pneus chinois
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BFGoodrich est la filiale américaine de Michelin
A une époque en rallyes WRC c'est BF qui avait remplacé Michelin sur le flan des pneus
Thomasd- Expert
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
Il me semblait bien que BF c'était Michelin Sinon , c'est bien ce genre de modèle qui font envie ( un peut comme ces Allemandes à gros moulins ) et qui te donne l'impression de rouler avec au volant de ton Cactus de base... À condition qu'il existe en série...
tusman- Administrateur & Webdesigner
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
Bon beh je me tais
Quentin- Administrateur & Webdesigner
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
Histoire B.F Goodrich
Goodrich, ou Goodrich Corporation (anciennement B.F. Goodrich Company et BFGoodrich) NYSE : GR est une entreprise américaine fondée par Benjamin Franklin Goodrich en 1870. Elle est notamment présente dans les secteurs automobile, aéronautique etaérospatial. Elle est notamment connue pour ses pneumatiques.
En 1989, l'activité pneumatique et la marque BFGoodrich ont été rachetées par le manufacturier français Michelin. Goodrich Corporation détient une croissance importante dans l'aéronautique civile et militaire, ce qui lui permet en 20 ans d'activité de réaliser plus de 40 acquisitions. Son siège social se situe à Charlotte en Caroline du Nord aux États-Unis. En France, le siège social rattaché aux États-Unis se situe à Buc. Au total, Goodrich comprend plus de 90 sites dans le monde.
En septembre 2011, l’entreprise se fait racheter par UTC et devient UTC Aerospace Systems.
pub de 1923
Chaque minute, Michelin vend 300 pneus dans le monde. Mais seulement la moitié d'entre eux portent le nom de la célèbre marque ! Pour écouler les autres, la firme de Clermont-Ferrand avance masquée. Elle vend Liberator, Medalist ou Cavalier aux Etats-Unis, Siamtyre au Cambodge, Icollantas en Amérique latine, Stomil-Olsztyn en Pologne. Le Bibendum laisse parfois la place à un oiseau (Kormoran), un taureau (Taurus), un archer (Warrior), voire à un garçonnet en pyjama portant une bougie allumée (Fisk Tires). Encore plus surprenant : au moment où tous les industriels concentrent leurs efforts sur un portefeuille de marques de plus en plus resserré, Michelin trimballe les siennes d'un continent à l'autre. Le chinois Warrior va attaquer les Etats-Unis. Le japonais Riken se trouve depuis longtemps dans les magasins français de la chaîne Feu vert.
Menée par une marque comme Michelin, cette stratégie semble défier toute logique. C'est tout le contraire. Elle a permis au clermontois de devenir enfin un grand d'Amérique. Elle se diffuse peu à peu en Europe et sert de base aux offensives en Amérique latine et en Chine. La face cachée de Bibendum constitue en fait son vecteur majeur de croissance depuis sept ans. Car quelle qu'en soit la marque, ces pneus sortent tous d'une des 80 usines de Michelin dans le monde.
La leçon a été apprise aux Etats-Unis, à la dure. La reprise du français Kléber, dès 1985, avait en effet été réalisée sans la moindre intention marketing. A l'époque, Michelin ne pensait que Michelin. Cette obsession lui permettait d'avancer en Europe. Pas aux Etats-Unis : " Le client qui allait chez le marchand de pneus pour acheter Michelin ressortait avec des Goodyear ", témoigne Jim Micali, le patron de Michelin North America. " Il n'y avait de stratégie ni pour la logistique, ni pour la distribution, ni pour la marge, renchérit Alison Heiser, sa directrice du marketing. Si bien qu'à la fin des années 80 la marque Michelin, qui ne jouait que sur un segment du marché, risquait d'être marginalisée. "
Pour se donner de l'air, Michelin frappe un grand coup en 1989 : il rachète le n° 2 américain, Uniroyal-Goodrich. Pas question de tout repeindre aux couleurs maison. BF Goodrich est en position de force sur le marché des 4 x 4. Uniroyal a ses entrées à General Motors, le premier constructeur automobile mondial. Et les Français découvrent qu'Uniroyal réalise le tiers de ses ventes sous des marques de distributeurs. " Dans un marché américain très segmenté, nous avons appris qu'une seule marque ne pouvait pas tout faire ", explique Jim Micali, qui succède à Carlos Ghosn au très élégant siège de Greenville (Caroline du Sud). Sa formule : " Offrir à la fois le bon avec Uniroyal et les marques de distributeurs, le mieux avec BF Goodrich, le meilleur avec Michelin. " Cette multiplicité est la clef pour pénétrer les grands réseaux de distribution. Edouard Michelin lui-même a appris la leçon aux Etats-Unis, avant de prendre les rênes du groupe familial en 1999. Il a dirigé, aux côtés de Carlos Ghosn, le virage américain : " Dès que Michelin ne se contente plus de "vendre sa marque", il est essentiel d'apporter un portefeuille de marques qui réponde aux besoins des clients et des distributeurs. Ces besoins sont plus divers qu'on ne le croit, et ne concernent pas que le prix. "
Mais la production passe avant le marketing. La fusion nord-américaine demande cinq ans de travail acharné pour la seule mise en ordre industrielle, époque pendant laquelle le groupe roule au bord du précipice financier. Exemple de ces efforts : un millier de salariés américains au total viennent passer plusieurs mois à Clermont-Ferrand, accompagnés de leurs conjoints et enfants, pour se former... Ce n'est qu'à partir de 1996 que les dirigeants se lancent, à Greenville, dans une véritable stratégie multimarques. Ils commencent par faire le ménage dans leur politique tarifaire puis affûtent leur logistique. " Le client américain n'est pas toujours exigeant quant à la qualité du produit, mais il est intransigeant sur le service. Il n'attendra pas trois heures pour faire monter ses pneus. Il faut pouvoir lui proposer le bon produit au bon moment, et cela à l'échelle d'un continent et de trois fuseaux horaires ", raconte Jim Micali.
La stratégie américaine a payé. Michelin fournit aujourd'hui plus de 20 % du marché nord-américain des voitures, pick-up et 4 x 4. Sur le marché du remplacement, le plus gros du monde, Michelin ne vend sous sa propre griffe que deux pneus sur cinq. Deux autres cinquièmes arborent les marques Uniroyal et BF Goodrich. Ceux fabriqués pour les distributeurs - Liberator, exclusivité de Wal-Mart, par exemple - ne représentent plus qu'un cinquième des ventes de Michelin.
" Nous sommes leaders dans la politique multimarques, juge Hubert Hannezo, directeur du marketing de la branche voitures-camionnettes. Nos grands rivaux s'y sont aussi lancés, mais avec moins de succès jusqu'ici. " Michelin est en passe d'atteindre son objectif : faire passer marche après marche le client américain, qui accepte à chaque fois de payer un peu plus cher, du marché de masse à la marque moyenne (Uniroyal), puis à une des deux marques vedettes (la sportive, BFG ; ou la plus équilibrée, Michelin). Michelin Man, comme on appelle ici Bibendum, surfe sur la " fuite vers la qualité ". Le goût de plus en plus prononcé des Américains pour les gros 4 x 4 a boosté Goodrich. Les graves problèmes rencontrés par l'un de ces modèles équipés par Firestone ont aussi profité au français, en créant une demande de sécurité qui bénéficie à Michelin, classé en tête de toutes les études de qualité - et de notoriété. Une campagne télévisée, où l'on voit Michelin Man bichonner ses pneus, les presser contre son coeur avant d'écraser une larme quand il les voit partir, veut encore amplifier le mouvement.
Dans l'usine US One de Greenville, la plus ancienne des vingt usines nord-américaines, les 250 ouvriers de l'équipe du matin, partis pour une journée de douze heures, n'ont pas vraiment le temps d'admirer les arbres en fleurs qui entourent leurs ateliers. Ils produisent 24 000 pneus à l'heure, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, trois cent soixante-cinq jours par an. " On nous les demande de plus en plus larges, de plus en plus haut de gamme ", constate le directeur, Jim Dunbaugh, un ingénieur en électricité de 40 ans, fier du processus de fabrication très automatisée. Et top secret jusqu'à récemment. Le premier " étranger " admis à visiter une usine Michelin fut le patron du géant de la distribution Sear's, invité exceptionnellement à voir comment on fabriquait " ses " pneus...
Depuis sa réussite américaine, Michelin jongle avec ses marques. Le fabricant a introduit BF Goodrich en Europe, qui a conquis 4 % du marché haut de gamme en trois ans, tandis que Kléber est positionné en marque moyenne. En Amérique du Sud, ce rôle est tenu par Uniroyal. Là, avec BF Goodrich et Michelin, la part de marché du groupe a été quintuplée en trois ans. A cela s'ajoutent des marques nationales acquises par Michelin, comme Icollantas en Colombie, ou Kormoran en Pologne. Leur notoriété locale sert de tremplin provisoire. En Pologne, par exemple, Michelin ne fait rien pour entretenir l'image de Kormoran afin de lui substituer au plus vite Kléber. " Le prix des Kléber correspond bien aux revenus de ceux qui possèdent une voiture remarque Hubert Hannezo, et nous insérons aussi peu à peu Michelin pour le haut de gamme. "
Dernière terre de conquête : la Chine. Michelin vient d'y arracher un atout de taille en prenant le contrôle, il y a tout juste un an, du n° 1 Warrior. L'aventure chinoise avait pourtant commencé sous la conduite du seul " bi-bi-deng " (traduction chinoise de Bibendum). Après une longue période d'apprentissage, entamée en 1978, Michelin n'y était devenu industriel qu'en 1995, à Shenyang, l'ancienne capitale mandchoue. Cette ville de près de 7 millions d'habitants, hier chouchoutée par Mao, offre le spectacle de milliers d'entreprises d'Etat fermées, matériel à l'abandon, murs effondrés. C'est avec l'une d'entre elles que Michelin conclut un joint-venture, repart de zéro, recrute les ouvriers de son choix, crée pour eux une école de formation et rebâtit une nouvelle usine en un an. Dans des conditions climatiques effroyables (six mois d'hiver par an avec des températures chutant jusqu'à - 50 degrés), les commandos Michelin parviennent même à monter l'usine au meilleur niveau, ne sortant que des pneus Michelin.
Au départ, le petit marché automobile chinois est très élitiste. Le haut de gamme en constitue le quart, proportion considérable qui en fait une cible prioritaire pour Michelin. Il en détient aujourd'hui 25 %. Mais ces dernières années, la voiture s'est démocratisée. En l'espace de cinq ans, 25 000 kilomètres d'autoroutes bordées de jardins ont jailli dans le paysage chinois. Aux vitesses désormais atteintes, les pneus à l'ancienne explosent. Les pouvoirs publics poussent fortement à l'usage du pneu radial, une invention Michelin. Le groupe doit donc se placer d'urgence sur le milieu et le bas de gamme. Après dix-huit mois de négociations, Edouard Michelin et le responsable pour l'Asie, Christian Tschann, décrochent un accord de partenariat avec le n° 1 chinois, Shanghai Tyre and Rubber Company.
Pour la première fois, les Chinois ont accepté de laisser la majorité absolue chez un leader d'un secteur stratégique à un étranger. " Ils ont compris qu'ils devaient obtenir le top de la technologie et que nous ne pouvions l'apporter ici sans avoir le contrôle total des opérations, commente Edouard Michelin. Je crois aussi que nous avions fait nos preuves à Shenyang. " A Shanghai, le paysage est très différent : usine intacte, belles machines achetées en Europe, mais arrêtées faute d'argent et de pièces de rechange. Il a fallu reprendre tout le personnel (et même un peu plus), ce qui a pesé pendant la remise en route. Mais tout devrait être rapidement absorbé par la montée en cadence, déjà en cours. On mise sur 4 millions de pneus cette année.
Là aussi, le clermontois exploite à fond le marché mondial. Il fabrique dorénavant en Chine une partie des pneus vendus sous marque de distributeurs aux Etats-Unis, avides de produits peu chers. Bientôt, des améliorations apportées à l'usine de Shanghai permettront de sortir des Uniroyal et des BF Goodrich pour Michelin North America. Puis viendra l'étape ultime : la fabrication de pneus Michelin. A l'échelle des marques correspond en effet une échelle des productions. Enfin, au fur et à mesure de la progression du marché national, la production se concentrera de plus en plus sur les pneus Warrior, marque " moyenne ", positionnée comme Kléber en Europe, et sur les BF Goodrich ou les Michelin destinés au marché chinois. Cela jusqu'à la construction d'une seconde usine, juste à côté de la première, et on amorcera à nouveau la production avec des débouchés américains...
Edouard Michelin aime à rappeler que, contrairement à celui de l'auto, le marché du pneu est réellement mondial, car le produit est peu coûteux à transporter. Le Japon en offre une savoureuse illustration. Si Michelin y a pris le contrôle d'Okamoto - captant la notoriété de sa marque Riken au Japon, devenue marque de distributeurs en Amérique ou en France -, son premier vecteur de croissance est également fourni par les Etats-Unis. Washington exige en effet que les voitures japonaises exportées aux Etats-Unis aient un minimum d'équipements américains. Les constructeurs nippons équipent donc leurs véhicules de Michelin fabriqués aux Etats-Unis ! Cette percée a été décisive pour permettre à Michelin de s'implanter dans un pays où une distribution archaïque rend très difficile toute pénétration du marché du remplacement.
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Goodrich, ou Goodrich Corporation (anciennement B.F. Goodrich Company et BFGoodrich) NYSE : GR est une entreprise américaine fondée par Benjamin Franklin Goodrich en 1870. Elle est notamment présente dans les secteurs automobile, aéronautique etaérospatial. Elle est notamment connue pour ses pneumatiques.
En 1989, l'activité pneumatique et la marque BFGoodrich ont été rachetées par le manufacturier français Michelin. Goodrich Corporation détient une croissance importante dans l'aéronautique civile et militaire, ce qui lui permet en 20 ans d'activité de réaliser plus de 40 acquisitions. Son siège social se situe à Charlotte en Caroline du Nord aux États-Unis. En France, le siège social rattaché aux États-Unis se situe à Buc. Au total, Goodrich comprend plus de 90 sites dans le monde.
En septembre 2011, l’entreprise se fait racheter par UTC et devient UTC Aerospace Systems.
pub de 1923
Chaque minute, Michelin vend 300 pneus dans le monde. Mais seulement la moitié d'entre eux portent le nom de la célèbre marque ! Pour écouler les autres, la firme de Clermont-Ferrand avance masquée. Elle vend Liberator, Medalist ou Cavalier aux Etats-Unis, Siamtyre au Cambodge, Icollantas en Amérique latine, Stomil-Olsztyn en Pologne. Le Bibendum laisse parfois la place à un oiseau (Kormoran), un taureau (Taurus), un archer (Warrior), voire à un garçonnet en pyjama portant une bougie allumée (Fisk Tires). Encore plus surprenant : au moment où tous les industriels concentrent leurs efforts sur un portefeuille de marques de plus en plus resserré, Michelin trimballe les siennes d'un continent à l'autre. Le chinois Warrior va attaquer les Etats-Unis. Le japonais Riken se trouve depuis longtemps dans les magasins français de la chaîne Feu vert.
Menée par une marque comme Michelin, cette stratégie semble défier toute logique. C'est tout le contraire. Elle a permis au clermontois de devenir enfin un grand d'Amérique. Elle se diffuse peu à peu en Europe et sert de base aux offensives en Amérique latine et en Chine. La face cachée de Bibendum constitue en fait son vecteur majeur de croissance depuis sept ans. Car quelle qu'en soit la marque, ces pneus sortent tous d'une des 80 usines de Michelin dans le monde.
La leçon a été apprise aux Etats-Unis, à la dure. La reprise du français Kléber, dès 1985, avait en effet été réalisée sans la moindre intention marketing. A l'époque, Michelin ne pensait que Michelin. Cette obsession lui permettait d'avancer en Europe. Pas aux Etats-Unis : " Le client qui allait chez le marchand de pneus pour acheter Michelin ressortait avec des Goodyear ", témoigne Jim Micali, le patron de Michelin North America. " Il n'y avait de stratégie ni pour la logistique, ni pour la distribution, ni pour la marge, renchérit Alison Heiser, sa directrice du marketing. Si bien qu'à la fin des années 80 la marque Michelin, qui ne jouait que sur un segment du marché, risquait d'être marginalisée. "
Pour se donner de l'air, Michelin frappe un grand coup en 1989 : il rachète le n° 2 américain, Uniroyal-Goodrich. Pas question de tout repeindre aux couleurs maison. BF Goodrich est en position de force sur le marché des 4 x 4. Uniroyal a ses entrées à General Motors, le premier constructeur automobile mondial. Et les Français découvrent qu'Uniroyal réalise le tiers de ses ventes sous des marques de distributeurs. " Dans un marché américain très segmenté, nous avons appris qu'une seule marque ne pouvait pas tout faire ", explique Jim Micali, qui succède à Carlos Ghosn au très élégant siège de Greenville (Caroline du Sud). Sa formule : " Offrir à la fois le bon avec Uniroyal et les marques de distributeurs, le mieux avec BF Goodrich, le meilleur avec Michelin. " Cette multiplicité est la clef pour pénétrer les grands réseaux de distribution. Edouard Michelin lui-même a appris la leçon aux Etats-Unis, avant de prendre les rênes du groupe familial en 1999. Il a dirigé, aux côtés de Carlos Ghosn, le virage américain : " Dès que Michelin ne se contente plus de "vendre sa marque", il est essentiel d'apporter un portefeuille de marques qui réponde aux besoins des clients et des distributeurs. Ces besoins sont plus divers qu'on ne le croit, et ne concernent pas que le prix. "
Mais la production passe avant le marketing. La fusion nord-américaine demande cinq ans de travail acharné pour la seule mise en ordre industrielle, époque pendant laquelle le groupe roule au bord du précipice financier. Exemple de ces efforts : un millier de salariés américains au total viennent passer plusieurs mois à Clermont-Ferrand, accompagnés de leurs conjoints et enfants, pour se former... Ce n'est qu'à partir de 1996 que les dirigeants se lancent, à Greenville, dans une véritable stratégie multimarques. Ils commencent par faire le ménage dans leur politique tarifaire puis affûtent leur logistique. " Le client américain n'est pas toujours exigeant quant à la qualité du produit, mais il est intransigeant sur le service. Il n'attendra pas trois heures pour faire monter ses pneus. Il faut pouvoir lui proposer le bon produit au bon moment, et cela à l'échelle d'un continent et de trois fuseaux horaires ", raconte Jim Micali.
La stratégie américaine a payé. Michelin fournit aujourd'hui plus de 20 % du marché nord-américain des voitures, pick-up et 4 x 4. Sur le marché du remplacement, le plus gros du monde, Michelin ne vend sous sa propre griffe que deux pneus sur cinq. Deux autres cinquièmes arborent les marques Uniroyal et BF Goodrich. Ceux fabriqués pour les distributeurs - Liberator, exclusivité de Wal-Mart, par exemple - ne représentent plus qu'un cinquième des ventes de Michelin.
" Nous sommes leaders dans la politique multimarques, juge Hubert Hannezo, directeur du marketing de la branche voitures-camionnettes. Nos grands rivaux s'y sont aussi lancés, mais avec moins de succès jusqu'ici. " Michelin est en passe d'atteindre son objectif : faire passer marche après marche le client américain, qui accepte à chaque fois de payer un peu plus cher, du marché de masse à la marque moyenne (Uniroyal), puis à une des deux marques vedettes (la sportive, BFG ; ou la plus équilibrée, Michelin). Michelin Man, comme on appelle ici Bibendum, surfe sur la " fuite vers la qualité ". Le goût de plus en plus prononcé des Américains pour les gros 4 x 4 a boosté Goodrich. Les graves problèmes rencontrés par l'un de ces modèles équipés par Firestone ont aussi profité au français, en créant une demande de sécurité qui bénéficie à Michelin, classé en tête de toutes les études de qualité - et de notoriété. Une campagne télévisée, où l'on voit Michelin Man bichonner ses pneus, les presser contre son coeur avant d'écraser une larme quand il les voit partir, veut encore amplifier le mouvement.
Dans l'usine US One de Greenville, la plus ancienne des vingt usines nord-américaines, les 250 ouvriers de l'équipe du matin, partis pour une journée de douze heures, n'ont pas vraiment le temps d'admirer les arbres en fleurs qui entourent leurs ateliers. Ils produisent 24 000 pneus à l'heure, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, trois cent soixante-cinq jours par an. " On nous les demande de plus en plus larges, de plus en plus haut de gamme ", constate le directeur, Jim Dunbaugh, un ingénieur en électricité de 40 ans, fier du processus de fabrication très automatisée. Et top secret jusqu'à récemment. Le premier " étranger " admis à visiter une usine Michelin fut le patron du géant de la distribution Sear's, invité exceptionnellement à voir comment on fabriquait " ses " pneus...
Depuis sa réussite américaine, Michelin jongle avec ses marques. Le fabricant a introduit BF Goodrich en Europe, qui a conquis 4 % du marché haut de gamme en trois ans, tandis que Kléber est positionné en marque moyenne. En Amérique du Sud, ce rôle est tenu par Uniroyal. Là, avec BF Goodrich et Michelin, la part de marché du groupe a été quintuplée en trois ans. A cela s'ajoutent des marques nationales acquises par Michelin, comme Icollantas en Colombie, ou Kormoran en Pologne. Leur notoriété locale sert de tremplin provisoire. En Pologne, par exemple, Michelin ne fait rien pour entretenir l'image de Kormoran afin de lui substituer au plus vite Kléber. " Le prix des Kléber correspond bien aux revenus de ceux qui possèdent une voiture remarque Hubert Hannezo, et nous insérons aussi peu à peu Michelin pour le haut de gamme. "
Dernière terre de conquête : la Chine. Michelin vient d'y arracher un atout de taille en prenant le contrôle, il y a tout juste un an, du n° 1 Warrior. L'aventure chinoise avait pourtant commencé sous la conduite du seul " bi-bi-deng " (traduction chinoise de Bibendum). Après une longue période d'apprentissage, entamée en 1978, Michelin n'y était devenu industriel qu'en 1995, à Shenyang, l'ancienne capitale mandchoue. Cette ville de près de 7 millions d'habitants, hier chouchoutée par Mao, offre le spectacle de milliers d'entreprises d'Etat fermées, matériel à l'abandon, murs effondrés. C'est avec l'une d'entre elles que Michelin conclut un joint-venture, repart de zéro, recrute les ouvriers de son choix, crée pour eux une école de formation et rebâtit une nouvelle usine en un an. Dans des conditions climatiques effroyables (six mois d'hiver par an avec des températures chutant jusqu'à - 50 degrés), les commandos Michelin parviennent même à monter l'usine au meilleur niveau, ne sortant que des pneus Michelin.
Au départ, le petit marché automobile chinois est très élitiste. Le haut de gamme en constitue le quart, proportion considérable qui en fait une cible prioritaire pour Michelin. Il en détient aujourd'hui 25 %. Mais ces dernières années, la voiture s'est démocratisée. En l'espace de cinq ans, 25 000 kilomètres d'autoroutes bordées de jardins ont jailli dans le paysage chinois. Aux vitesses désormais atteintes, les pneus à l'ancienne explosent. Les pouvoirs publics poussent fortement à l'usage du pneu radial, une invention Michelin. Le groupe doit donc se placer d'urgence sur le milieu et le bas de gamme. Après dix-huit mois de négociations, Edouard Michelin et le responsable pour l'Asie, Christian Tschann, décrochent un accord de partenariat avec le n° 1 chinois, Shanghai Tyre and Rubber Company.
Pour la première fois, les Chinois ont accepté de laisser la majorité absolue chez un leader d'un secteur stratégique à un étranger. " Ils ont compris qu'ils devaient obtenir le top de la technologie et que nous ne pouvions l'apporter ici sans avoir le contrôle total des opérations, commente Edouard Michelin. Je crois aussi que nous avions fait nos preuves à Shenyang. " A Shanghai, le paysage est très différent : usine intacte, belles machines achetées en Europe, mais arrêtées faute d'argent et de pièces de rechange. Il a fallu reprendre tout le personnel (et même un peu plus), ce qui a pesé pendant la remise en route. Mais tout devrait être rapidement absorbé par la montée en cadence, déjà en cours. On mise sur 4 millions de pneus cette année.
Là aussi, le clermontois exploite à fond le marché mondial. Il fabrique dorénavant en Chine une partie des pneus vendus sous marque de distributeurs aux Etats-Unis, avides de produits peu chers. Bientôt, des améliorations apportées à l'usine de Shanghai permettront de sortir des Uniroyal et des BF Goodrich pour Michelin North America. Puis viendra l'étape ultime : la fabrication de pneus Michelin. A l'échelle des marques correspond en effet une échelle des productions. Enfin, au fur et à mesure de la progression du marché national, la production se concentrera de plus en plus sur les pneus Warrior, marque " moyenne ", positionnée comme Kléber en Europe, et sur les BF Goodrich ou les Michelin destinés au marché chinois. Cela jusqu'à la construction d'une seconde usine, juste à côté de la première, et on amorcera à nouveau la production avec des débouchés américains...
Edouard Michelin aime à rappeler que, contrairement à celui de l'auto, le marché du pneu est réellement mondial, car le produit est peu coûteux à transporter. Le Japon en offre une savoureuse illustration. Si Michelin y a pris le contrôle d'Okamoto - captant la notoriété de sa marque Riken au Japon, devenue marque de distributeurs en Amérique ou en France -, son premier vecteur de croissance est également fourni par les Etats-Unis. Washington exige en effet que les voitures japonaises exportées aux Etats-Unis aient un minimum d'équipements américains. Les constructeurs nippons équipent donc leurs véhicules de Michelin fabriqués aux Etats-Unis ! Cette percée a été décisive pour permettre à Michelin de s'implanter dans un pays où une distribution archaïque rend très difficile toute pénétration du marché du remplacement.
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
J'adore . Les designers se lâchent ces derniers temps (remarque vu les voitures, je n'ai rien contre ).
Des infos sur la transmission? Une transmission intégrale serait étonnant, mais peut-être une motricité renforcée.
Des infos sur la transmission? Une transmission intégrale serait étonnant, mais peut-être une motricité renforcée.
Pilu67- Débutant
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
Petit manque d'inspiration pour le nom ??
(Série Limitée Dacia Duster Aventure site officiel )
Dommage de pomper de façon aussi flagrante, mais j'aime bien l'idée .
Espéreront qu'il soit proposé en série (même limité )
(Série Limitée Dacia Duster Aventure site officiel )
Dommage de pomper de façon aussi flagrante, mais j'aime bien l'idée .
Espéreront qu'il soit proposé en série (même limité )
Le-Flo- Expert
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
J'avais compris qu'il y avait un concept mais avec un autre nom... une série limitée, en effet... ça craint un peu...
tusman- Administrateur & Webdesigner
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
du moment qu'ils n'ont pas copier le look brut de décaissement
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C-vava- Administrateur & Webdesigner
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
Un shop "All black" qui restera sûrement sans suite posté par Citroën il y a quelques temps.
Lulu'- Modérateur
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
dommage qu'il ne sorte pas le coffre de toit il est super pour la cactus.
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C-vava- Administrateur & Webdesigner
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Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
+1 !
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C-Benjamin- Membre d'honneur
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Date d'inscription : 14/03/2010
Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
ça pourrait être une super série spéciale!!
C-design- Apprenti
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Date d'inscription : 28/08/2010
Re: 2014 - [GENEVE] Citroën C4 Cactus Aventure
Il manque une telle version "aventure" une autre version "nature"
Dec85- Expert
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Date d'inscription : 22/07/2009
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