[EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
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[EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
Bon les Sm présidentielles fêtent cette année leur 40 ans ...
Il faudrait penser à les changer !
Donc le président se doit de rouler dans un produit français qui représente le mieux la France et ses industries .
Alors qu'elle auto pour le prochain 14 juillet ?
Ps: j ai trouve un slogan pour la suspension hydropneumatique :" la suspension qui a sauvé un président et a transporte tous les présidents de la 5 eme republique".
Et oui quelque soient leurs couleurs politiques, voilà un sujet de rassemblement !
Il faudrait penser à les changer !
Donc le président se doit de rouler dans un produit français qui représente le mieux la France et ses industries .
Alors qu'elle auto pour le prochain 14 juillet ?
Ps: j ai trouve un slogan pour la suspension hydropneumatique :" la suspension qui a sauvé un président et a transporte tous les présidents de la 5 eme republique".
Et oui quelque soient leurs couleurs politiques, voilà un sujet de rassemblement !
STEPPE 91- Administrateur & Webdesigner
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
La mieux placé c'est la 508. Mais en parlant de présidentiel ce qui me fait rire, c'est qu'une liste de marque à était établi pour savoir à qui profiterai le crime. Renault était censé profiter de Sarko & PSA de Royal en 2007, forcé de constaté que c'est plutôt l'inverse qui est arriver
Shackler- Apprenti
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
il y a quelques années citroen avait fait une affiche avec une DS et en reference au general de Gaulle avec comme slogan
"Il faut une excellente tenue de route pour transporter pendant des années un grand homme debout sans le faire vaciller"
meme l'emisison anglaise fifht gear avait fait un remake de l'attentat du petit clamar à visualiser ici (vers la fin du reportage) : https://www.youtube.com/watch?v=M0IdtH4S700
"Il faut une excellente tenue de route pour transporter pendant des années un grand homme debout sans le faire vaciller"
meme l'emisison anglaise fifht gear avait fait un remake de l'attentat du petit clamar à visualiser ici (vers la fin du reportage) : https://www.youtube.com/watch?v=M0IdtH4S700
LHM- Débutant
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
Concernant le petit Clamart, il y avait cette excellente pub de Citroën, avec le slogan nickel !
Sinon, les présidents aiment bien les voitures découvrables pour se montrer...
Il n'y en a pas des masses... Soit la SM (fait peut-être vieillot maintenant), soit la 607 Paladine (déjà utilisé donc pourquoi pas), soit une command-car militaire ouverte...
Si c'était une voiture fermée, Citroën pourrait se bouger le train pour mettre la DS9 !
Mais je ne crois pas à l'hypothèse d'une voiture fermée.
Sinon, les présidents aiment bien les voitures découvrables pour se montrer...
Il n'y en a pas des masses... Soit la SM (fait peut-être vieillot maintenant), soit la 607 Paladine (déjà utilisé donc pourquoi pas), soit une command-car militaire ouverte...
Si c'était une voiture fermée, Citroën pourrait se bouger le train pour mettre la DS9 !
Mais je ne crois pas à l'hypothèse d'une voiture fermée.
Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
STEPPE 91 a écrit:
Ps: j ai trouve un slogan pour la suspension hydropneumatique :" la suspension qui a sauvé un président et a transporte tous les présidents de la 5 eme republique".
Et oui quelque soient leurs couleurs politiques, voilà un sujet de rassemblement !
Giscard n'a pas roulé également en 604 et Mitterrand en R30 ?
Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
Crise + décapotable = DS3 C
Larry91- Débutant
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
Le slogan est bon, mais heureusement pour nous, on nous sulfate pas à chaque coin de rue. (Encore qu'à Marseille... )Nico-59 a écrit:Concernant le petit Clamart, il y avait cette excellente pub de Citroën, avec le slogan nickel !
Sinon, les présidents aiment bien les voitures découvrables pour se montrer...
Il n'y en a pas des masses... Soit la SM (fait peut-être vieillot maintenant), soit la 607 Paladine (déjà utilisé donc pourquoi pas), soit une command-car militaire ouverte...
Si c'était une voiture fermée, Citroën pourrait se bouger le train pour mettre la DS9 !
Mais je ne crois pas à l'hypothèse d'une voiture fermée.
Ou C3 pluriel d'occase :Larry91 a écrit:Crise + décapotable = DS3 C
http://www.leboncoin.fr/voitures/offres/ile_de_france/occasions/?f=a&th=1&q=C3+pluriel
Six troncs- Expert
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
Ils n'ont pas une brouette dans le jardin de l'Elysée ? D'une pierre deux coups ! Economique et écologique
Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
, pour aller jusqu'à la place Beauveau
Larry91- Débutant
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
SI j'étais Président de La République (on peut rêver juste 5 minutes) je prendrais :
Numéro 9...... et que je conduirais moi-même
Numéro 9...... et que je conduirais moi-même
Invité- Invité
Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
Un petit article du nouvel observateur :
Sarkozy = Audi, Hollande = Citroën : un politique peut-il se vendre comme une marque ?
Modifié le 22-04-2012 à 17h04
Je réagis | 1007 lu
Temps de lecture : 5 minutes
Par Olivier Cimelière
Communicant à l'affût
LE PLUS. Jusqu'où doit aller la communication ? Si les marques n’hésitent plus à s’emparer des politiques, ces derniers tentent eux aussi de se construire une image marketing capable de parler à tous grâce des stratégies de com' de plus en plus élaborées. Jusqu'à devenir de véritables marques ? Analyse de notre chroniqueur Olivier Cimelière, consultant en communication.
Édité par Sébastien Billard Auteur parrainé par Daphnée Leportois
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Affiches de campagne (R.YAGHOBZADEH/SIPA)
Ils et elles ne le diront probablement jamais ouvertement car le tabou du marketing politique demeure solide en France. Néanmoins, toutes et tous l’ont érigé en obsession prioritaire de leur carrière : devenir une "marque" politique suffisamment puissante et cristallisante pour s’imprimer dans la mémoire des électeurs, trancher plus nettement dans un paysage médiatique hyper-saturé et s’imposer au final comme la personnalité qui compte à l’heure des scrutins.
Sarkozy associé à Chanel, TF1 et Audi
Au-delà des discours de campagne, des programmes de leur parti et des petites phrases distillées aux journalistes, les politiques (du moins ceux ayant de hautes ambitions présidentielles et/ou ministérielles) rêvent d’atteindre le niveau d’impact de Barack Obama en matière de communication. Lequel a su mêler avec dextérité messages politiques forts et storytelling personnel et émotionnel pour devenir le "Yes we can" qui l’a porté au pouvoir suprême en 2008.
Rebondissant sur ce désir de "marque" des politiques, l’agence de communication Landor s’est récemment prêté à un exercice iconoclaste mais très instructif auprès du panel de familles composant son observatoire des marques. Elle a demandé à ce dernier d’attribuer une dizaine de marques caractérisant le mieux six des dix candidats à la présidentielle.
Le résultat est assez étonnant. Nicolas Sarkozy est ainsi associé à des "marques leaders et statutaires" parmi lesquelles figurent entre autres Chanel, Moët&Chandon, Audi, TF1, Nespresso et Voici.
Pour le rival principal François Hollande, il ressort qu’il est perçu plutôt comme une "marque de qualité tout en étant accessible, familiale et/ou populaire". Dans son panier de marques, on retrouve notamment Citroën, Zara, Martini, France 2/France 3, Leclerc mais aussi des marques communes à son adversaire de droite : Coca-Cola, Roger Gallet et Peugeot.
Les quatre autres compétiteurs se voient en revanche conférer des territoires bien précis. Pour Jean-Luc Mélenchon, ce sont les marques low-cost qui dominent comme Logan, Kiabi, Lidl ou encore Hôtel Formule 1.
Pour François Bayrou, les marques de proximité caractérisent le plus son profil avec dans son panier des marques Petit Casino, Intermarché ou les Gîtes de France.
Pour Eva Joly, aucune surprise à l’horizon puisqu’elle se voit associer à des marques vertes comme le magazine Geo, Biocoop, Ushuaïa et Neutrogena.
Enfin, Marine Le Pen récupère des marques françaises en vaste majorité. Il ne faut évidemment pas tirer de cet exercice des conclusions irrévocables. Toutefois, celui-ci témoigne bien de la perception marketing spontanément attribuée à ces figures de la vie politique française.
Marketing et politique : une vieille histoire
Même si la "pipolisation" des politiques s’est accrue ces cinq dernières années, le désir d’être perçu comme une "marque" unique n’est pourtant pas si récent. Ainsi en 1965, le candidat centriste à la présidentielle Jean Lecanuet sidère le microcosme politicien en décidant de recourir aux services du publicitaire Michel Bongrand pour mener sa campagne électorale.
A l’instar de ce qui se pratiquait depuis longtemps aux États-Unis, le tandem réalise d’abord une véritable étude de marché pour façonner le positionnement du compétiteur centriste et contrer autant l’omniprésence martiale de Charles de Gaulle que l’obstination récurrente de l’opposant en titre François Mitterrand. Résultat : une affiche moderne où Lecanuet décoche un sourire immaculé à la Kennedy et des dépliants de campagne où il met en avant (déjà !) sa jolie famille.
Plafonnant au départ à 5% d’intentions de vote, Lecanuet utilise massivement la télévision qui fait irruption dans la campagne électorale pour la première fois tandis que Charles de Gaulle néglige ostensiblement les temps de parole télévisuels auxquels il a droit, convaincu que la victoire dès le 1er tour lui est acquise.
Pari gagnant pour le trublion médiatique qui bondit alors à 20% d’intentions de vote et engrange au final 15,57% des voix au 1er tour, contraignant le Général à un ballotage inattendu.
Politiques et pots de yaourt : même combat ?
Depuis ce coup d’éclat, les publicitaires n’ont plus cessé d’envahir les QG des prétendants engagés dans des compétitions électorales et particulièrement pour les élections présidentielles. Jacques Pilhan, Jacques Séguela, Thierry Saussez, François de la Brosse, Christophe Lambert et Franck Tapiro (pour ne citer que les plus connus) ont tour à tour marqué de leur empreinte les campagnes de leur champion du moment et tenter d’en faire la "marque" que les électeurs glisseront dans l’urne. 2012 a également fait le plein d’experts de la publicité dans quasiment tous les partis qui comptent.
La nouvelle génération n’échappe pas non à la règle. A droite comme à gauche, les plus ambitieux tentent de se forger une identité propre au sein même de leur parti, n’hésitant pas pour cela à "jouer" de leur petite musique personnelle pour mieux se différencier. Il y a ceux et celles qui misent sur leur jeunesse et leur physique avantageux, qui jouent de leurs origines ethniques et/ou populaires, qui mettent en avant leur côté trublion et/ou qui vont jusqu’à s’incarner derrière un acronyme mémorisable et différenciant.
A cet égard, on peut se référer à l’excellent reportage mené en coulisses par deux journalistes du Monde autour de la personnalité de Manuel Valls, député-maire d’Evry et actuel directeur de la communication de la campagne de François Hollande. Ils reviennent notamment sur le positionnement atypique que l’ambitieux quadra n’a eu de cesse de cultiver au sein du parti socialiste, notamment sur les questions de sécurité. Lui aussi a étroitement tissé des liens avec Stéphane Fouks, patron de l’agence Euro RSCG. Un socialiste témoigne : "Euro RSCG l’a poussé à faire ce qu’ils avaient déjà appris à NKM : une communication de rupture".
Jean-François Martins, directeur de la communication de François Bayrou, se montre quant à lui plus réticent à l’encontre des mécaniques communicantes visant à propulser untel ou untel comme la nouvelle star de la vie politique. Pour lui qui n’a pas formation particulière en communication (bien qu’il fût consultant quelques années pour l’agence de communication santé Protéines), le vernis marketing ne peut pas s’appliquer aux politiques : "Si votre slogan est contraire à ce que vous êtes, cela va se sentir (…) Je ne crois pas aux sciences du marketing".
La sincérité : la seule marque efficiente ?
Sans doute est-ce là formuler un vœu pieux et un brin candide mais en ces temps de surmédiatisation, où chacun est bombardé de messages à jet constant du lever au coucher de sa journée, les politiques devraient méditer sur le sort qui semble se sceller pour Nicolas Sarkozy.
Enfant de la télévision et orfèvre en communication, il avait réussi en 2007 une campagne exemplaire focalisée sur l’estampille "Nicolas Sarkozy" et une élection victorieuse et de belle ampleur avec de surcroît une participation électorale record. Peu sont les présidents élus qui auront aussi brillamment réussi à agréger autour de leur seul nom autant de votes plein d’espoir à l’aune des promesses vendues sous leur "marque" politique.
Pourtant, cinq ans plus tard, la marque a perdu de son lustre. Si l’homme est toujours aussi combattif et habile rhétoricien, il focalise sur sa "marque" un rejet extrêmement prononcé, excepté évidemment chez les militants et partisans acquis d’avance quoi qu’il advienne.
Ce divorce montre bien que la communication peut (et doit) sans doute prêter sa boîte à outils pour avant tout rendre les messages plus intelligibles, plus accessibles et plus convaincants. Pour autant, elle ne peut (et ne devrait) pas devenir un but en soi. Se façonner une carrure et un territoire d’expression est certes indispensable pour émerger. Mais cela ne saurait se substituer à la sincérité des convictions.
La philosophe Cynthia Fleury donne à cet égard une belle définition du rapport que le politique devrait entretenir avec son image de marque1 :
"A la différence d’un scientifique, un homme politique n’est jamais dans une situation neutre : il doit utiliser un certain type de discours qui mène à la fois à la promotion de son image et à son élection. Il a besoin de marqueurs forts pour être identifié. Cependant, cette nécessité comporte un risque de dérive. Soumis à la sanction du vote, le discours politique est tenté d’instrumentaliser le langage (…) Si la classe politique multiplie les mensonges, elle perd plus que sa crédibilité, elle rompt le lien démocratique".
Sarkozy = Audi, Hollande = Citroën : un politique peut-il se vendre comme une marque ?
Modifié le 22-04-2012 à 17h04
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Par Olivier Cimelière
Communicant à l'affût
LE PLUS. Jusqu'où doit aller la communication ? Si les marques n’hésitent plus à s’emparer des politiques, ces derniers tentent eux aussi de se construire une image marketing capable de parler à tous grâce des stratégies de com' de plus en plus élaborées. Jusqu'à devenir de véritables marques ? Analyse de notre chroniqueur Olivier Cimelière, consultant en communication.
Édité par Sébastien Billard Auteur parrainé par Daphnée Leportois
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Affiches de campagne (R.YAGHOBZADEH/SIPA)
Ils et elles ne le diront probablement jamais ouvertement car le tabou du marketing politique demeure solide en France. Néanmoins, toutes et tous l’ont érigé en obsession prioritaire de leur carrière : devenir une "marque" politique suffisamment puissante et cristallisante pour s’imprimer dans la mémoire des électeurs, trancher plus nettement dans un paysage médiatique hyper-saturé et s’imposer au final comme la personnalité qui compte à l’heure des scrutins.
Sarkozy associé à Chanel, TF1 et Audi
Au-delà des discours de campagne, des programmes de leur parti et des petites phrases distillées aux journalistes, les politiques (du moins ceux ayant de hautes ambitions présidentielles et/ou ministérielles) rêvent d’atteindre le niveau d’impact de Barack Obama en matière de communication. Lequel a su mêler avec dextérité messages politiques forts et storytelling personnel et émotionnel pour devenir le "Yes we can" qui l’a porté au pouvoir suprême en 2008.
Rebondissant sur ce désir de "marque" des politiques, l’agence de communication Landor s’est récemment prêté à un exercice iconoclaste mais très instructif auprès du panel de familles composant son observatoire des marques. Elle a demandé à ce dernier d’attribuer une dizaine de marques caractérisant le mieux six des dix candidats à la présidentielle.
Le résultat est assez étonnant. Nicolas Sarkozy est ainsi associé à des "marques leaders et statutaires" parmi lesquelles figurent entre autres Chanel, Moët&Chandon, Audi, TF1, Nespresso et Voici.
Pour le rival principal François Hollande, il ressort qu’il est perçu plutôt comme une "marque de qualité tout en étant accessible, familiale et/ou populaire". Dans son panier de marques, on retrouve notamment Citroën, Zara, Martini, France 2/France 3, Leclerc mais aussi des marques communes à son adversaire de droite : Coca-Cola, Roger Gallet et Peugeot.
Les quatre autres compétiteurs se voient en revanche conférer des territoires bien précis. Pour Jean-Luc Mélenchon, ce sont les marques low-cost qui dominent comme Logan, Kiabi, Lidl ou encore Hôtel Formule 1.
Pour François Bayrou, les marques de proximité caractérisent le plus son profil avec dans son panier des marques Petit Casino, Intermarché ou les Gîtes de France.
Pour Eva Joly, aucune surprise à l’horizon puisqu’elle se voit associer à des marques vertes comme le magazine Geo, Biocoop, Ushuaïa et Neutrogena.
Enfin, Marine Le Pen récupère des marques françaises en vaste majorité. Il ne faut évidemment pas tirer de cet exercice des conclusions irrévocables. Toutefois, celui-ci témoigne bien de la perception marketing spontanément attribuée à ces figures de la vie politique française.
Marketing et politique : une vieille histoire
Même si la "pipolisation" des politiques s’est accrue ces cinq dernières années, le désir d’être perçu comme une "marque" unique n’est pourtant pas si récent. Ainsi en 1965, le candidat centriste à la présidentielle Jean Lecanuet sidère le microcosme politicien en décidant de recourir aux services du publicitaire Michel Bongrand pour mener sa campagne électorale.
A l’instar de ce qui se pratiquait depuis longtemps aux États-Unis, le tandem réalise d’abord une véritable étude de marché pour façonner le positionnement du compétiteur centriste et contrer autant l’omniprésence martiale de Charles de Gaulle que l’obstination récurrente de l’opposant en titre François Mitterrand. Résultat : une affiche moderne où Lecanuet décoche un sourire immaculé à la Kennedy et des dépliants de campagne où il met en avant (déjà !) sa jolie famille.
Plafonnant au départ à 5% d’intentions de vote, Lecanuet utilise massivement la télévision qui fait irruption dans la campagne électorale pour la première fois tandis que Charles de Gaulle néglige ostensiblement les temps de parole télévisuels auxquels il a droit, convaincu que la victoire dès le 1er tour lui est acquise.
Pari gagnant pour le trublion médiatique qui bondit alors à 20% d’intentions de vote et engrange au final 15,57% des voix au 1er tour, contraignant le Général à un ballotage inattendu.
Politiques et pots de yaourt : même combat ?
Depuis ce coup d’éclat, les publicitaires n’ont plus cessé d’envahir les QG des prétendants engagés dans des compétitions électorales et particulièrement pour les élections présidentielles. Jacques Pilhan, Jacques Séguela, Thierry Saussez, François de la Brosse, Christophe Lambert et Franck Tapiro (pour ne citer que les plus connus) ont tour à tour marqué de leur empreinte les campagnes de leur champion du moment et tenter d’en faire la "marque" que les électeurs glisseront dans l’urne. 2012 a également fait le plein d’experts de la publicité dans quasiment tous les partis qui comptent.
La nouvelle génération n’échappe pas non à la règle. A droite comme à gauche, les plus ambitieux tentent de se forger une identité propre au sein même de leur parti, n’hésitant pas pour cela à "jouer" de leur petite musique personnelle pour mieux se différencier. Il y a ceux et celles qui misent sur leur jeunesse et leur physique avantageux, qui jouent de leurs origines ethniques et/ou populaires, qui mettent en avant leur côté trublion et/ou qui vont jusqu’à s’incarner derrière un acronyme mémorisable et différenciant.
A cet égard, on peut se référer à l’excellent reportage mené en coulisses par deux journalistes du Monde autour de la personnalité de Manuel Valls, député-maire d’Evry et actuel directeur de la communication de la campagne de François Hollande. Ils reviennent notamment sur le positionnement atypique que l’ambitieux quadra n’a eu de cesse de cultiver au sein du parti socialiste, notamment sur les questions de sécurité. Lui aussi a étroitement tissé des liens avec Stéphane Fouks, patron de l’agence Euro RSCG. Un socialiste témoigne : "Euro RSCG l’a poussé à faire ce qu’ils avaient déjà appris à NKM : une communication de rupture".
Jean-François Martins, directeur de la communication de François Bayrou, se montre quant à lui plus réticent à l’encontre des mécaniques communicantes visant à propulser untel ou untel comme la nouvelle star de la vie politique. Pour lui qui n’a pas formation particulière en communication (bien qu’il fût consultant quelques années pour l’agence de communication santé Protéines), le vernis marketing ne peut pas s’appliquer aux politiques : "Si votre slogan est contraire à ce que vous êtes, cela va se sentir (…) Je ne crois pas aux sciences du marketing".
La sincérité : la seule marque efficiente ?
Sans doute est-ce là formuler un vœu pieux et un brin candide mais en ces temps de surmédiatisation, où chacun est bombardé de messages à jet constant du lever au coucher de sa journée, les politiques devraient méditer sur le sort qui semble se sceller pour Nicolas Sarkozy.
Enfant de la télévision et orfèvre en communication, il avait réussi en 2007 une campagne exemplaire focalisée sur l’estampille "Nicolas Sarkozy" et une élection victorieuse et de belle ampleur avec de surcroît une participation électorale record. Peu sont les présidents élus qui auront aussi brillamment réussi à agréger autour de leur seul nom autant de votes plein d’espoir à l’aune des promesses vendues sous leur "marque" politique.
Pourtant, cinq ans plus tard, la marque a perdu de son lustre. Si l’homme est toujours aussi combattif et habile rhétoricien, il focalise sur sa "marque" un rejet extrêmement prononcé, excepté évidemment chez les militants et partisans acquis d’avance quoi qu’il advienne.
Ce divorce montre bien que la communication peut (et doit) sans doute prêter sa boîte à outils pour avant tout rendre les messages plus intelligibles, plus accessibles et plus convaincants. Pour autant, elle ne peut (et ne devrait) pas devenir un but en soi. Se façonner une carrure et un territoire d’expression est certes indispensable pour émerger. Mais cela ne saurait se substituer à la sincérité des convictions.
La philosophe Cynthia Fleury donne à cet égard une belle définition du rapport que le politique devrait entretenir avec son image de marque1 :
"A la différence d’un scientifique, un homme politique n’est jamais dans une situation neutre : il doit utiliser un certain type de discours qui mène à la fois à la promotion de son image et à son élection. Il a besoin de marqueurs forts pour être identifié. Cependant, cette nécessité comporte un risque de dérive. Soumis à la sanction du vote, le discours politique est tenté d’instrumentaliser le langage (…) Si la classe politique multiplie les mensonges, elle perd plus que sa crédibilité, elle rompt le lien démocratique".
STEPPE 91- Administrateur & Webdesigner
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
un peu de pub gratis ce soir sur TF1; ils filment au pied de la tour les arrivés des candidats avec des C5 et C6. Ca claque ! lol
Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
Une ds5 aurait eu plus d impact commercial !
STEPPE 91- Administrateur & Webdesigner
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
d'accord avec toi steppe!
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
La descente des Champs Elysée, en DS5, lorsque le candidat sera connu, est encore possible. En plus, ce sera en plein jour. La numéro9 n'est pas a exclure non plus. Un président (Nicolas Sarkozy) a déja descendu les Champs en concept car, la Peugeot 607 Paladine:
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
S.Design a écrit:La descente des Champs Elysée, en DS5, lorsque le candidat sera connu, est encore possible. En plus, ce sera en plein jour. La numéro9 n'est pas a exclure non plus. Un président (Nicolas Sarkozy) a déja descendu les Champs en concept car, la Peugeot 607 Paladine:
Il est debout sur le dossier du siège avant?
yeap- Apprenti
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
Non, normalement à l'arrière, il n'y a qu'une banquette, face à la route, avec un seul siege dos à la route.
Dernière édition par S.Design le Lun 23 Avr 2012 - 15:07, édité 1 fois
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S.Design- Expert
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
Non c'est juste un montage ,voici la VRAI photo !
tusman- Administrateur & Webdesigner
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
Nico-59 a écrit:Le gars à l''intérieur est quand même kitch...
yeap- Apprenti
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
Pour la prochaine ils envisagent un cuir rose....
STEPPE 91- Administrateur & Webdesigner
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
Du cuir de boeuf des Pays-Bas ?STEPPE 91 a écrit:Pour la prochaine ils envisagent un cuir rose....
Six troncs- Expert
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Re: [EVENEMENT] La DS 5, voiture présidentielle
STEPPE 91 a écrit:Pour la prochaine ils envisagent un cuir rose....
Alors là c'est pas encore gagné..!
Pluriel75- Apprenti
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