Re: [SALON] SHANGHAÏ 2011 - Salon International Industrie Auto

par Ze_British Mer 20 Avr 2011 - 19:04

Germanotta a écrit:@ZeBritish : ? ? ? ? ? ?
Je crois qu'il y a plusieurs DS5

Ben, espérer une New C6, c'est carrément utopique, et en plus on en aurait entendu parler. Donc, je voyais pas pourquoi tu disais ça

Merci pour les DS5

par **S.Design** Mer 20 Avr 2011 - 21:49

La future version au dessus de la C5, prévue tout d'abord pour le marché chinois, remplacera sûrement, à terme, la C6. Il faut vraiment espérer que ce futur véhicule sera réussit (Design et qualité), pour se consoler avec la disparition de la C6.

par **C-Addict** Jeu 21 Avr 2011 - 10:14

L´euphorie règne au salon de l´auto de Shanghai

Pour les Occidentaux, le premier marché du monde est grand ouvert. Jusqu’à quand ?

Oublié Detroit, Paris et Francfort : le salon automobile de Shanghai, qui a ouvert ses portes aux professionnels et au grand public du 18 au 28 avril, donne désormais les tendances de la production automobile mondiale. Non seulement parce qu’il se situe au cœur de la Chine, devenue l’an passé le premier marché automobile mondial (14 millions d’unités en 2010, en hausse de 32 % par rapport à 2009), mais aussi parce qu’il marque une évolution majeure. Jusque-là, les voitures présentées, d’une génération ancienne, avaient été conçues pour l’Europe et les Etats-Unis, elles portaient des noms occidentaux et étaient simplement adaptées aux goûts présumés des Chinois. C’est bien fini : cette année Shanghai abrite 19 vraies premières mondiales, parmi lesquelles la nouvelle Citroën DS5, le coupé BMW série 6, la Volkswagen New Beattle, la Chevrolet Malibu et bien d’autres, y compris une nouvelle Rolls Royce. Normal : la Chine est de loin le premier marché de la voiture la plus chère et la plus prestigieuse du monde.

Même si le marché souffre d’un ralentissement conjoncturel, avec une hausse des ventes limitées à 5 % depuis le début de l’année, l’avenir est garanti : « En Chine, on dénombre cinq voitures pour cent habitants, dix fois moins qu’en Europe, a indiqué Philippe Varin, président de Peugeot-Citroën : une hausse moyenne de 10 % par an, sur longue période, est parfaitement envisageable. » C’est toujours le haut de gamme qui progresse le plus, avec des progressions de plus de 70 % pour Mercedes et de 85 % pour BMW. Avec des acheteurs dont la moyenne d’âge tourne autour de 34 ans, contre 50 ans dans le reste du monde.

Alors que Renault est absent de ce nouvel Eldorado, sauf par l’intermédiaire de sa « filiale » Nissan, le groupe Peugeot-Citroën veut faire monter sa part de marché de 3,6 % aujourd’hui à 8 % en 2020 : ses ventes en Chine seront alors supérieures à celles de toute l’Europe, France comprise ! Pour y parvenir, le groupe commence par sortir deux nouveaux modèles, la DS5 et la 508 sinisée, simultanément fabriqués en France et en Chine. Cette voiture, dessinée en premier lieu pour plaire aux consommateurs chinois, portera le nom de Shanghai.

C’est d’ailleurs une tendance lourde : la création de marques locales, aux noms chinois. Un nom que cherche encore Citroën pour sa future voiture à bas coûts qui sera fabriquée en Chine. Un nom qu’a trouvé General Motors, le n° 1 en Chine : Baojiun, qui signifie « cheval précieux » en mandarin. Son premier modèle sera vendu à partir de 7.000 €.

Le seul véritable problème n’est abordé qu’à voix basse : le risque de se voir peu à peu confisquer la technologie, le savoir-faire et même la propriété intellectuelle des voitures occidentales, quand la Chine l’aura décidé.

Source : France Soir

par **C-Addict** Jeu 21 Avr 2011 - 10:50

Les coulisses du salon de Shanghai

Les clones chinois
Arrivée au salon, j'aperçois les stands de marques chinoises déjà évoquées en Europe mais aussi quelques unes de très méconnues. "Il y a 130 marques automobiles chinoises", nous a expliqué Grégoire Olivier, membre du directoire de PSA Peugeot Citroën basé à Shanghai il y a deux jours. Comme beaucoup de mes confrères je trouve que la plupart des voitures ont des silhouettes familières. Certaines revendiquent clairement d'être très inspirées du design de tel ou tel constructeur européen. Ainsi, nous avons aperçu pas moins de deux "clones" de Mini chez deux constructeurs différents. Bien entendu, elles ne sont pas au même prix que la petite citadine très premium du groupe BMW. Celle produite par Geely devrait être mise en vente à moins de 100.000 RMB.

Loeb prend la pose, comme les hotesses
Vu: Sébastien Loeb posant devant sa DS3, mitraillé de toutes parts par photographes professionnels et groupies amateurs. Je remarque, en parlant de prendre la pose, les hôtesses des stands des constructeurs chinois. En Europe, elles sont sublimes comme il se doit et snobent superbement les photographes, les regardant souvent de haut. Ici, on assiste à des séances de vampirisation aigüe. Tout aussi magnifiques, les hôtesses changent de pose toutes les secondes, passant de l'air le plus langoureux la mine la plus désintéressée, bref, j'imagine que le salon de Shanghai, c'est un peu l'antichambre du concours de la super-model of the year, il faut donc la jouer comme Gisèle Bundchen ou Kate Moss.

Les confidences de Grégoire Olivier (PSA)
Diner avec Grégoire Olivier, membre du directoire de PSA Peugeot Citroën basé à Shanghai, Maxime Picat, directeur général de la Joint-venture DPCA (Dongfeng PSA), et Patrick Blain, directeur du produit et du marketing pour PSA en Asie. C'est l'occasion de découvrir un troisième Patrick Bain oeuvrant dans l'automobile, après l'ancien responsable des ventes chez Renault devenu président du CCFA et de l'OICA, et un ancien rédacteur en chef de l'Argus de l'Automobile. La conversation débute sur les difficultés d'apprentissage du Chinois. Maxime Picat, basé à Wuhan où très peu de salariés parlent Anglais, et où DPCA doit faire appel à temps plein à 150 interprètes, a passé deux ans à bouder toute lecture française pour s'imprégner du Chinois. Grégoire Olivier, lui, travaille à Shanghai, où la majorité des équipes parlent anglais... "Je me suis mis au chinois, mais encore assez mollement", reconnaît-il. Dans le dictionnaire franco-chinois, il est d'abord allé "apprendre les gros mots: pour conduire, c'est toujours utile". Grégoire Olivier nous apprend que trois nouveaux projets sont en cours avec la ligne DS. S'étendra-t-elle par le haut, par le bas, des deux côtés? Ce qui est certain, c'est que Citroën ne compte pas s'arrêter en si bon chemin avec sa ligne premium. Il nous donne un peu l'état d'avancement du dossier administratif de la deuxième joint-venture du groupe avec un constructeur chinois, Changan: "nous sommes très confiants. De hauts représentants de l'Etat nous ont dit que cela se ferait. Mais il y a cent autres dossiers sur la table, de construction d'infrastructures, ou dans le domaine de l'énergie. Nous sommes le seul dossier automobile en cours". Il s'irrite contre la première image qu'ont les chinois des voitures françaises: "on nous perçoit comme romantiques .On l'entend surtout dans le sens de voitures expressives. La France est le pays des TGV et des Airbus, mais ici les gens s'imaginent que ces produits sont allemands. Nous, nous avons mis notre concept car Métropolis dans le pavillon français de l'expo universelle, où l'image donnée de la France c'est celle qui boit des cafés boulevard Saint-Germain à onze heures du matin..." Malheureusement, en mineur, il y a aussi dans cette notion un petit côté dilettante, conclut Patrick Blain. C'est dommage.

Source : Challenges.fr