[Design]Mais euh ?
+2
C-itroën
Mad Max
6 participants
C-FORUM :: LA GAMME ACTUELLE :: CITROËN :: C5 II
Page 1 sur 1
[Design]Mais euh ?
Suis-je le seul à voir une ressemblance frappante ?
Mad Max- Débutant
- Nombre de messages : 400
Date d'inscription : 20/10/2007
Re: [Design]Mais euh ?
Je n'aime pas l'arrière de cette Audi, ni d'ailleurs sa ligne de caisse ( vraiment lourde). Il y a un petit air, mais vraiment très minime.
Invité- Invité
Re: [Design]Mais euh ?
Moi au premier jus vu comme ca le profil de cette maudi me fait plus penser à alfa rom Mais bon...
Tourer 59- Expert
- Nombre de messages : 19716
Age : 65
Localisation : CAMBRAI
Voitures : C5 Tourer exclusive 140cv, c3 hdi collection.
Date d'inscription : 17/10/2007
Re: [Design]Mais euh ?
de toute façon c est normal que l'ont retrouve du Audi dans la C5 car je rappel mais jean pierre ploué a été la patron du design d audi avant
Re: [Design]Mais euh ?
elle lui ressemble y'a pas photo.
Titanium- Apprenti
- Nombre de messages : 503
Age : 39
Localisation : Vosges
Date d'inscription : 16/10/2007
Re: [Design]Mais euh ?
Patron du design audi non Mais dans le centre audi oui De plus la C5 elle s'inspire des familiales germaniques donc c'est un cercle vicieux!
Quentin- Administrateur & Webdesigner
- Nombre de messages : 4923
Localisation : Lorraine
Voitures : Citroën C2 VTR Citroën Sport - Citroën C2 Pack ambiance
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [Design]Mais euh ?
Voui et puis c'est toujours mieux que les chinois qui copient encore plus
Et puis zut à la fin, y'a pire comme référence non? on est jamais content, quand on a une Citroen qui se démarque vraiment on dit que c'est moche( pas nous bien sur ) et quand on a une Citroen qui prends quelques gènes germaniques pour plaire un max on trouve encore à lui dire qu'elle ressemble à...comme si c'était une catastrophe.
Soyons fiers de notre C5 à l'accent germanique, comme on peut être fier de toute Citroen
PS: Surtout que la C5 est plus harmonieuse que la Audi, surtout de profil...
Et puis zut à la fin, y'a pire comme référence non? on est jamais content, quand on a une Citroen qui se démarque vraiment on dit que c'est moche( pas nous bien sur ) et quand on a une Citroen qui prends quelques gènes germaniques pour plaire un max on trouve encore à lui dire qu'elle ressemble à...comme si c'était une catastrophe.
Soyons fiers de notre C5 à l'accent germanique, comme on peut être fier de toute Citroen
PS: Surtout que la C5 est plus harmonieuse que la Audi, surtout de profil...
Invité- Invité
Re: [Design]Mais euh ?
Vous avez pas compris mon message.
Je disais que l'arrière ressemblait à la C5 II et non l'inverse.
La forme de cette A5 Sportback a été modifiée, au départ elle n'avait pas du tout ce look là.
Donc qu'on arrête de dire que Citroen copie les allemandes.
Je disais que l'arrière ressemblait à la C5 II et non l'inverse.
La forme de cette A5 Sportback a été modifiée, au départ elle n'avait pas du tout ce look là.
Donc qu'on arrête de dire que Citroen copie les allemandes.
Mad Max- Débutant
- Nombre de messages : 400
Date d'inscription : 20/10/2007
Re: [Design]Mais euh ?
Heuuuuuuuu pardon chef
Voui tout le monde sait que Citroen c'est le plus beau design du monde
Voui tout le monde sait que Citroen c'est le plus beau design du monde
Invité- Invité
Re: [Design]Mais euh ?
voici une interview de quelques années de Jean Pierre Ploué. Très interessant.
Pour sauver Citroën des griffes des méchants concurrents, il fallait un James Bond du design. Son nom est Ploué, Jean-Pierre Ploué. Ce “docteur Know” du design est devenu directeur du Centre de création Citroën à 38 ans !
Ils étaient trois copains à user leurs blue-jeans sur les mêmes bancs des écoles d’Arts appliqués de Paris ou d’architecture de Besançon. Aujourd’hui, Anne Asensio est devenue la n° 2 du style du géant américain General Motors après avoir enfanté chez Renault le Scénic. Thierry Metroz dirige le centre de design Renault de Barcelone après avoir dessiné le “coupéspace” Avantime. Jean-Pierre Ploué pilote les 100 personnes du Centre de création Citroën... A 39 ans, le JPP du design accède à une véritable élite car ils ne sont que cinq à l’avoir précédé à ce poste prestigieux depuis la création de la marque Citroën en 1919. Après Flaminio Bertoni sculpteur de la traction et de la DS, Robert Opron papa de la SM, Trevor Fiore créateur de feu le Centre de style avancé Citroën implanté à Sophia Antipolis, Carl Olsen auteur de l’ultralégère AX et Arthur Blakeslee responsable des modèles de la gamme actuelle dont la C5, Jean-Pierre Ploué a pris en main le design Citroën au début 2000.
Après une décennie au poste de designer chez Renault – où il crée le concept de base de la Twingo – puis trois ans passés dans le groupe Volkswagen où il apprend à maîtriser un design jusqu’à la commercialisation et une toute petite année chez Ford où il prend l’envergure d’un dirigeant, le voici plagiant Aznavour, “tout en haut de l’affiche”... guère surpris d’y être. Ploué est nimbé d’une assurance déconcertante face à la tâche énorme qui lui incombe ! “En dehors des petits soucis quotidiens, explique-t-il, mon retour en France a été très agréable et facile car on parle ici ma langue maternelle.” Petit coup de griffe à son prédécesseur américain qui n’a jamais mis de bonne volonté à parler français dans l’antre créatif de Citroën... Déterminé et passionné presque à l’excès, Jean-Pierre Ploué vous entraîne au cœur de la mutation de sa marque en pointant sur vous un regard dans lequel ses pupilles pourraient avoir pris la forme d’un double chevron ! “Aujourd’hui, le groupe n’est plus le PSA que j’ai connu lorsque j’étais en poste chez Renault. C’est devenu une entreprise dynamique avec une réelle volonté d’accorder au design la place qu’il mérite. Nous voulons nous débarrasser de la poussière d’une époque bien révolue.” Cependant, il ne désire pas occulter le vrai patrimoine de la marque, comme il l’explique en prenant la future grande Citroën C6 comme référence : “Cette grande berline fera des clins d’œil à notre histoire parce qu’elle est riche, formidable, et il serait dommage de ne pas en profiter. Pour autant, nous ne tomberons pas dans le rétro-design.”
Ne pas plagier le passé mais au contraire le magnifier, telle est désormais la volonté des dirigeants de Citroën, alors qu’hier, dans la grande maison hantée par ses fantômes et dirigée par Jacques Calvet, il était franchement dangereux pour son grade d’évoquer ce passé... Jean-Pierre Ploué clôt ce débat d’un geste de la main : “Je me fiche de cette période, je n’étais pas là ! Aujourd’hui, nous avons tous envie de concevoir des produits incroyables car les clients ont envie de ces produits extraordinaires et nous allons les leur offrir !” Plutôt motivé, ce jeune homme est vite devenu une grosse pointure dans le monde du design automobile. A l’origine du premier dessin de la Twingo (“j’ai aussi suivi la genèse du modèle définitif”, précise-t-il), il a également créé l’Argos, en 1994, un concept-car Renault qui a mis un coup d’arrêt au style “bio-design” mollasson au profit d’un design plus structuré auquel les Audi TT, A6 et A4 doivent beaucoup. Et pourtant, Ploué s’en amuse : “L’Argos ? Je l’ai dessiné en pensant à un cafard !”
Que les citroënistes ne s’inquiètent pas, Jean-Pierre Ploué n’a pas pour autant l’intention de réactiver l’innovation à tout va comme savait la créer et l’industrialiser le Citroën des années cinquante. “Nous n’industrialiserons pas de technologie qui nous ferait prendre trop de risques. Nous allons au contraire mettre sur le marché des innovations qui correspondent aux valeurs de la marque. Pour moi, une Citroën est conçue et imaginée différemment de ses rivales. Sur route, elle a une attitude et un équilibre inhabituels ; c’est une voiture vivante, pas un objet inanimé. C’est 50 % d’émotion et de style, et 50 % de technologie, de bien-être et de confort.”
Jean-Pierre Ploué ne s’interdira pas d’aller à contre-courant et pourrait être le premier à revenir à des voitures basses. “Lorsque toutes les voitures seront à un 1,60 mètre du sol, il faudra presque être en dessous pour mieux voir le trafic ! Plus sérieusement, c’est aussi une question de mode. Les clients demandent de l’émotion, de l’attractivité. Evidemment, il ne s’agit pas de négliger ce que le monospace a de bon et tout ce qui fait qu’aujourd’hui les gens l’apprécient, mais nous n’allons pas nous obliger à concevoir systématiquement des voitures hautes, au contraire. Nous nous dirigeons plutôt vers des véhicules optimisés en termes de porte-à-faux, de sécurité, d’aérodynamique, de visibilité. Avec les contraintes réglementaires de dépollution et de consommation, il va falloir recomposer nos architectures automobiles. Nous ne pourrons plus proposer systématiquement des voitures hautes à la surface frontale pénalisante pour les consommations. Notre future C6 sera plutôt une voiture basse.”
Une C6 ni classique ni audacieuse
Ce haut de gamme C6, qui sera commercialisé au tout début 2004, sera l’héritière directe des DS et SM, et concrétisera le rêve de tous les citroënistes, celui du retour de leur marque dans les sphères – hydropneumatiques – du vrai haut de gamme avec la DS en filigrane. Avant même d’aborder ce sujet brûlant, Jean-Pierre Ploué affirme que “Citroën est légitime en haut de gamme. Nous n’avons rien à construire, nous avons juste à pérenniser. Par exemple, en Allemagne, un haut de gamme français est forcément une Citroën et rien d’autre”. Et toc sur le museau des Peugeot 607 et Renault Vel Satis ! Mais pour l’heure, Citroën est cruellement absent de ce segment... Volontairement discret sur le devenir de ce futur haut de gamme (“c’est encore un peu tôt pour en parler...”), Jean-Pierre Ploué nous confie malgré tout que la voiture restera “le plus proche possible du concept-car Lignage présenté en 1999, en termes d’architecture et de style”. Ce ne sera donc ni une berline classique telle la Peugeot 607, ni une audacieuse comme la Renault Vel Satis. “Je pense que tout est permis et, heureusement, il y a de la place pour tout le monde dans ce segment à condition d’être toujours dans l’élégance et le raffinement, surtout à ce niveau de gamme. Avec la C6, nous n’avons pas forcément envie d’aller plus vite que les autres, mais nous allons rattraper le train du haut de gamme de fort belle manière avec un véhicule plus bas, plus fluide, plus confortable ! Le véhicule que nous sommes en train de développer s’inscrit vraiment dans la logique Citroën : la C6 de série proposera les technologies les plus modernes [elle devrait retrouver les phares orientables de son ancêtre DS, encore plus efficaces grâce au pilotage électronique] et conservera le confort, le bien-être, la sécurité active, l’élégance, la fluidité, le dynamisme que doivent proposer toutes les Citroën.”
Ce n’est pas avant 2004 que le travail de Ploué sur le haut de gamme Citroën sera palpable. Moins de huit mois après la commercialisation de la C6, Citroën lèvera le voile sur son inédite C4 destinée à succéder à la Xsara. Ce projet connu sous le nom de code “B50” pourrait bien surprendre par son style. Toujours secret, Jean-Pierre Ploué lâche quand même que “ce renouvellement est peut-être le programme sur lequel nous prenons le plus de plaisir. Ce ne sera pas une Golf à la française, ce sera une Citroën, et souvenez-vous que la marque a été leader de ce segment dans les années soixante avec l’Ami 6”.
La fin de la litanie des modèles sans âme
Doit-on en déduire que les gènes de l’Ami 6 renaîtront en 2004 sous une forme modernisée ? Et que dire de la future mini Citroën dévoilée dans notre précédent numéro... “Nous ne copierions pas la Twingo car elle a été conçue voici presque dix ans. Nous sommes capables, aujourd’hui, de concevoir un design plus attractif que celui de la Twingo. Nous saurons faire quelque chose de très différent, avec les valeurs de la marque Citroën !” Et la griffe Ploué... “La patte Ploué ? Non, il n’y aura pas la patte Ploué designer mais celle de Ploué directeur du design. Un travail qui consiste à préserver ce qu’il y a de beau dans un design et à être capable de défendre jusqu’au bout son attractivité en accord avec l’identité de la marque. Vous savez, entre une première maquette et le résultat industriel, les causes de dérives sont multiples et c’est une part importante de notre travail que d’y remédier. Aujourd’hui, nous avons tout pour réussir et alors que le renouvellement de la gamme commence à peine, nous avons déjà réalisé une année 2000 record. Nous sommes très optimistes pour l’avenir !”
Après la litanie de modèles sans âme qui se clôt avec la C5, Citroën a la réelle ambition de renouer avec l’image de novateur qui fut sienne dans une autre vie. La C3 – la nouvelle 2 CV qui sera commercialisée dans un an – marquera ce nouveau départ.
Pour sauver Citroën des griffes des méchants concurrents, il fallait un James Bond du design. Son nom est Ploué, Jean-Pierre Ploué. Ce “docteur Know” du design est devenu directeur du Centre de création Citroën à 38 ans !
Ils étaient trois copains à user leurs blue-jeans sur les mêmes bancs des écoles d’Arts appliqués de Paris ou d’architecture de Besançon. Aujourd’hui, Anne Asensio est devenue la n° 2 du style du géant américain General Motors après avoir enfanté chez Renault le Scénic. Thierry Metroz dirige le centre de design Renault de Barcelone après avoir dessiné le “coupéspace” Avantime. Jean-Pierre Ploué pilote les 100 personnes du Centre de création Citroën... A 39 ans, le JPP du design accède à une véritable élite car ils ne sont que cinq à l’avoir précédé à ce poste prestigieux depuis la création de la marque Citroën en 1919. Après Flaminio Bertoni sculpteur de la traction et de la DS, Robert Opron papa de la SM, Trevor Fiore créateur de feu le Centre de style avancé Citroën implanté à Sophia Antipolis, Carl Olsen auteur de l’ultralégère AX et Arthur Blakeslee responsable des modèles de la gamme actuelle dont la C5, Jean-Pierre Ploué a pris en main le design Citroën au début 2000.
Après une décennie au poste de designer chez Renault – où il crée le concept de base de la Twingo – puis trois ans passés dans le groupe Volkswagen où il apprend à maîtriser un design jusqu’à la commercialisation et une toute petite année chez Ford où il prend l’envergure d’un dirigeant, le voici plagiant Aznavour, “tout en haut de l’affiche”... guère surpris d’y être. Ploué est nimbé d’une assurance déconcertante face à la tâche énorme qui lui incombe ! “En dehors des petits soucis quotidiens, explique-t-il, mon retour en France a été très agréable et facile car on parle ici ma langue maternelle.” Petit coup de griffe à son prédécesseur américain qui n’a jamais mis de bonne volonté à parler français dans l’antre créatif de Citroën... Déterminé et passionné presque à l’excès, Jean-Pierre Ploué vous entraîne au cœur de la mutation de sa marque en pointant sur vous un regard dans lequel ses pupilles pourraient avoir pris la forme d’un double chevron ! “Aujourd’hui, le groupe n’est plus le PSA que j’ai connu lorsque j’étais en poste chez Renault. C’est devenu une entreprise dynamique avec une réelle volonté d’accorder au design la place qu’il mérite. Nous voulons nous débarrasser de la poussière d’une époque bien révolue.” Cependant, il ne désire pas occulter le vrai patrimoine de la marque, comme il l’explique en prenant la future grande Citroën C6 comme référence : “Cette grande berline fera des clins d’œil à notre histoire parce qu’elle est riche, formidable, et il serait dommage de ne pas en profiter. Pour autant, nous ne tomberons pas dans le rétro-design.”
Ne pas plagier le passé mais au contraire le magnifier, telle est désormais la volonté des dirigeants de Citroën, alors qu’hier, dans la grande maison hantée par ses fantômes et dirigée par Jacques Calvet, il était franchement dangereux pour son grade d’évoquer ce passé... Jean-Pierre Ploué clôt ce débat d’un geste de la main : “Je me fiche de cette période, je n’étais pas là ! Aujourd’hui, nous avons tous envie de concevoir des produits incroyables car les clients ont envie de ces produits extraordinaires et nous allons les leur offrir !” Plutôt motivé, ce jeune homme est vite devenu une grosse pointure dans le monde du design automobile. A l’origine du premier dessin de la Twingo (“j’ai aussi suivi la genèse du modèle définitif”, précise-t-il), il a également créé l’Argos, en 1994, un concept-car Renault qui a mis un coup d’arrêt au style “bio-design” mollasson au profit d’un design plus structuré auquel les Audi TT, A6 et A4 doivent beaucoup. Et pourtant, Ploué s’en amuse : “L’Argos ? Je l’ai dessiné en pensant à un cafard !”
Que les citroënistes ne s’inquiètent pas, Jean-Pierre Ploué n’a pas pour autant l’intention de réactiver l’innovation à tout va comme savait la créer et l’industrialiser le Citroën des années cinquante. “Nous n’industrialiserons pas de technologie qui nous ferait prendre trop de risques. Nous allons au contraire mettre sur le marché des innovations qui correspondent aux valeurs de la marque. Pour moi, une Citroën est conçue et imaginée différemment de ses rivales. Sur route, elle a une attitude et un équilibre inhabituels ; c’est une voiture vivante, pas un objet inanimé. C’est 50 % d’émotion et de style, et 50 % de technologie, de bien-être et de confort.”
Jean-Pierre Ploué ne s’interdira pas d’aller à contre-courant et pourrait être le premier à revenir à des voitures basses. “Lorsque toutes les voitures seront à un 1,60 mètre du sol, il faudra presque être en dessous pour mieux voir le trafic ! Plus sérieusement, c’est aussi une question de mode. Les clients demandent de l’émotion, de l’attractivité. Evidemment, il ne s’agit pas de négliger ce que le monospace a de bon et tout ce qui fait qu’aujourd’hui les gens l’apprécient, mais nous n’allons pas nous obliger à concevoir systématiquement des voitures hautes, au contraire. Nous nous dirigeons plutôt vers des véhicules optimisés en termes de porte-à-faux, de sécurité, d’aérodynamique, de visibilité. Avec les contraintes réglementaires de dépollution et de consommation, il va falloir recomposer nos architectures automobiles. Nous ne pourrons plus proposer systématiquement des voitures hautes à la surface frontale pénalisante pour les consommations. Notre future C6 sera plutôt une voiture basse.”
Une C6 ni classique ni audacieuse
Ce haut de gamme C6, qui sera commercialisé au tout début 2004, sera l’héritière directe des DS et SM, et concrétisera le rêve de tous les citroënistes, celui du retour de leur marque dans les sphères – hydropneumatiques – du vrai haut de gamme avec la DS en filigrane. Avant même d’aborder ce sujet brûlant, Jean-Pierre Ploué affirme que “Citroën est légitime en haut de gamme. Nous n’avons rien à construire, nous avons juste à pérenniser. Par exemple, en Allemagne, un haut de gamme français est forcément une Citroën et rien d’autre”. Et toc sur le museau des Peugeot 607 et Renault Vel Satis ! Mais pour l’heure, Citroën est cruellement absent de ce segment... Volontairement discret sur le devenir de ce futur haut de gamme (“c’est encore un peu tôt pour en parler...”), Jean-Pierre Ploué nous confie malgré tout que la voiture restera “le plus proche possible du concept-car Lignage présenté en 1999, en termes d’architecture et de style”. Ce ne sera donc ni une berline classique telle la Peugeot 607, ni une audacieuse comme la Renault Vel Satis. “Je pense que tout est permis et, heureusement, il y a de la place pour tout le monde dans ce segment à condition d’être toujours dans l’élégance et le raffinement, surtout à ce niveau de gamme. Avec la C6, nous n’avons pas forcément envie d’aller plus vite que les autres, mais nous allons rattraper le train du haut de gamme de fort belle manière avec un véhicule plus bas, plus fluide, plus confortable ! Le véhicule que nous sommes en train de développer s’inscrit vraiment dans la logique Citroën : la C6 de série proposera les technologies les plus modernes [elle devrait retrouver les phares orientables de son ancêtre DS, encore plus efficaces grâce au pilotage électronique] et conservera le confort, le bien-être, la sécurité active, l’élégance, la fluidité, le dynamisme que doivent proposer toutes les Citroën.”
Ce n’est pas avant 2004 que le travail de Ploué sur le haut de gamme Citroën sera palpable. Moins de huit mois après la commercialisation de la C6, Citroën lèvera le voile sur son inédite C4 destinée à succéder à la Xsara. Ce projet connu sous le nom de code “B50” pourrait bien surprendre par son style. Toujours secret, Jean-Pierre Ploué lâche quand même que “ce renouvellement est peut-être le programme sur lequel nous prenons le plus de plaisir. Ce ne sera pas une Golf à la française, ce sera une Citroën, et souvenez-vous que la marque a été leader de ce segment dans les années soixante avec l’Ami 6”.
La fin de la litanie des modèles sans âme
Doit-on en déduire que les gènes de l’Ami 6 renaîtront en 2004 sous une forme modernisée ? Et que dire de la future mini Citroën dévoilée dans notre précédent numéro... “Nous ne copierions pas la Twingo car elle a été conçue voici presque dix ans. Nous sommes capables, aujourd’hui, de concevoir un design plus attractif que celui de la Twingo. Nous saurons faire quelque chose de très différent, avec les valeurs de la marque Citroën !” Et la griffe Ploué... “La patte Ploué ? Non, il n’y aura pas la patte Ploué designer mais celle de Ploué directeur du design. Un travail qui consiste à préserver ce qu’il y a de beau dans un design et à être capable de défendre jusqu’au bout son attractivité en accord avec l’identité de la marque. Vous savez, entre une première maquette et le résultat industriel, les causes de dérives sont multiples et c’est une part importante de notre travail que d’y remédier. Aujourd’hui, nous avons tout pour réussir et alors que le renouvellement de la gamme commence à peine, nous avons déjà réalisé une année 2000 record. Nous sommes très optimistes pour l’avenir !”
Après la litanie de modèles sans âme qui se clôt avec la C5, Citroën a la réelle ambition de renouer avec l’image de novateur qui fut sienne dans une autre vie. La C3 – la nouvelle 2 CV qui sera commercialisée dans un an – marquera ce nouveau départ.
Re: [Design]Mais euh ?
Maintenant la boucle est bouclée, la C3II sera bientôt sur le ring pour en découdre avec les Clio et 207, et la marque n'a jamais été aussi dynamique et attractive. Ploué à fait de l'excellent travail au niveau design et ça se sent
Avec la C5 et le Berlingo mais aussi le C4 Pic', le C-Crosser ou bien le Némo, Citroen nous régale les yeux. Et à mon avis, cela n'est pas près de s'arrêter, avec les C3, C8, C4...qui apparaitront dans quelques années.
Vive Citroen
Avec la C5 et le Berlingo mais aussi le C4 Pic', le C-Crosser ou bien le Némo, Citroen nous régale les yeux. Et à mon avis, cela n'est pas près de s'arrêter, avec les C3, C8, C4...qui apparaitront dans quelques années.
Vive Citroen
Invité- Invité
Sujets similaires
» [Peugeot Design Lab]Diversification dans le design chez PSA
» [DESIGN] Portfolio de Tusman/C-Design
» [DESIGN] Portfolio de Germanotta/C-Design
» [DESIGN] Portfolio de C-design
» [DESIGN] Portfolio de C design
» [DESIGN] Portfolio de Tusman/C-Design
» [DESIGN] Portfolio de Germanotta/C-Design
» [DESIGN] Portfolio de C-design
» [DESIGN] Portfolio de C design
C-FORUM :: LA GAMME ACTUELLE :: CITROËN :: C5 II
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum